
Lutte contre les jeux illégaux : l’ARJH détruit plus de 100 machines à sous à Abidjan
Lemandatexpress – L’Autorité de Régulation des Jeux de Hasard (ARJH) a frappé un grand coup dans sa lutte contre les jeux illégaux. Le jeudi 28 août 2025, l’institution a procédé à la destruction de 110 machines à sous illicites, ainsi que de 84 cartons et 13 sacs de composants électriques et électroniques, dans la localité d’Akoudo-Attié, près d’Abidjan.
Cette action, menée en collaboration avec le Pôle Pénal Économique et Financier (PPEF) et l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Criminels (AGRAC), s’inscrit dans la stratégie de l’ARJH visant à éradiquer l’exploitation illégale des jeux de hasard. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités administratives, judiciaires et coutumières.
Le sous-préfet de Bingerville, Kapie Koné, représentant le préfet d’Abidjan, a salué la détermination de l’ARJH : « Cette opération démontre la persévérance et la conviction de l’ARJH dans sa mission d’assainissement du secteur des jeux de hasard. »
De son côté, le président du Conseil de Régulation, Jules Dally, a rappelé les conséquences graves liées aux jeux clandestins : addiction, arnaques, non-paiement des gains et activités criminelles. Il a également souligné la clairvoyance du président Alassane Ouattara, à l’origine de la création de cette institution.
L’ARJH déterminée à assainir le secteur
Le directeur général de l’ARJH, Kouakou Hyacinthe Okou, a précisé que cette action s’inscrit dans la mission permanente de l’autorité : « Nous prévoyons bientôt une tournée d’échanges et de mobilisation à l’intention du corps judiciaire, ainsi que des assises annuelles des jeux de hasard avec les opérateurs. L’objectif est de partager notre vision et de trouver ensemble des solutions durables. »
Il a insisté sur la détermination de son institution à lutter contre la prolifération des jeux illégaux et à protéger les ménages des conséquences néfastes.
Un cadre légal strict
Pour rappel, selon l’article 10 de la loi n°2020-480 du 27 mai 2020, l’exploitation des machines à sous physiques est soumise à l’autorisation préalable de l’ARJH. Toute infraction expose les contrevenants à des sanctions administratives et pénales.
M.Galé, avec L’Expression































