
Guinée-Conakry : L’international libéral dénonce la suspension des partis politiques et appelle au respect des libertés démocratiques
L’International libéral s’est dit « profondément préoccupé » par la situation socio-politique en République de Guinée, marquée par une série de suspensions de partis politiques à l’approche du référendum constitutionnel prévu pour le 21 septembre 2025.
Dans une déclaration rendue publique, il a dénoncé la décision prise par les autorités guinéennes, le 22 août dernier, de suspendre trois formations politiques pour une durée de 90 jours. Cette mesure survient à peine cinq mois après la suspension de 28 autres partis, le 14 mars 2025. Selon lui, « de telles mesures risquent d’entraver de manière critique le débat démocratique », particulièrement dans un contexte électoral sensible.
« Une répression contraire aux aspirations profondes du peuple guinéen » Il souligne que l’élimination de forces libérales, notamment l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) dirigée par l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, porte atteinte à l’ouverture démocratique attendue par le peuple guinéen.
« Une telle répression étouffe le débat démocratique et contredit les promesses d’ouverture », insiste-t-il.Pour lui , la Guinée ne pourra prospérer que dans un cadre où les libertés fondamentales d’expression, d’association et de réunion sont respectées et pleinement garanties. Il rappelle que ces droits constituent un pilier essentiel d’une démocratie pluraliste et que leur restriction menace non seulement la stabilité interne, mais également celle de la région ouest-africaine.
Dans son message, l’Internationale Libérale appelle la communauté internationale à exercer des pressions fermes pour que Conakry mette fin aux restrictions imposées à l’espace civique. Il exige en particulier « le rétablissement complet des droits de l’UFDG et de son leader Cellou Dalein Diallo, afin qu’ils puissent opérer librement, sans entrave ni persécution »
Il conclut que « le respect de ces principes n’est pas seulement une question de droit, c’est une condition sine qua non pour la stabilité, la paix et le progrès en Guinée ».
Hilaire GUEBY































