
Développement local : Le Conseil régional du Lôh-Djiboua adopte un budget 2026 record porté par l’investissement
Lemandatexpress – L’engagement sans faille du Conseil Régional du Lôh-Djiboua en faveur de l’accélération du développement local a été solennellement réaffirmé le samedi 8 novembre. Réunis au siège du Conseil à Divo, les membres ont entériné à l’unanimité, lors de la 4e session ordinaire, l’adoption du Budget Primitif (BP) 2026. Cet événement, qui s’est déroulé en présence notable du président du Conseil et Ministre, Amedé Koffi Kouakou, ainsi que du corps préfectoral et des différentes forces vives de la région, marque l’approbation d’une enveloppe budgétaire historique.
Le BP 2026 affiche un montant global qui s’équilibre en recettes et en dépenses à 7 449 588 000 FCFA, matérialisant une hausse spectaculaire de 36,92% par rapport à l’exercice 2025, qui s’établissait à 5 440 912 000 FCFA. Toutefois, le ministre Amedé Kouakou a tenu à modérer cette progression impressionnante en précisant que le budget primitif stricto sensu pour 2026 représente en réalité 4 milliards de FCFA. Le dépassement du seuil des 7 milliards est directement attribuable à l’intégration de 3 159 049 000 FCFA de projets d’investissement reportés et non réalisés au cours de l’exercice 2025.

L’analyse de la structure budgétaire confirme une orientation massive vers l’action sur le terrain. Le Budget d’Investissement est fixé à 5 776 665 000 FCFA, absorbant 77,54% de l’enveloppe totale. Cette composante est celle qui connaît la croissance la plus forte, avec une augmentation de 47,51% (soit 1 860 640 000 FCFA) par rapport au budget d’investissement de 2025, qui s’élevait à 3 916 025 000 FCFA. Les crédits d’investissement incluent la somme colossale des projets reportés (3 159 049 000 FCFA).
Parallèlement, le Budget de Fonctionnement est chiffré à 1 672 925 000 FCFA, représentant 22,46% du budget global. Il affiche une progression plus mesurée de 9,71% (soit 148 036 000 FCFA) comparativement aux 1 524 887 000 FCFA du fonctionnement en 2025.

En outre, les prévisions des recettes et des dépenses de fonctionnement s’équilibrent à 1 799 323 000 FCFA. L’état d’exécution du budget modificatif au troisième trimestre 2025 a d’ailleurs été adopté durant cette session.
S’exprimant sur l’emploi de ces fonds, Amedé Kouakou a souligné que la majorité des projets (écoles, centres de santé, électrification, adduction en eau potable) sont alignés sur la vision présidentielle de ‘’proximité avec les populations’’, bien que l’année 2025 ait connu un ‘’petit retard’’ dans les réalisations d’investissement.
Pour l’exercice à venir, le président Kouakou a affiché une ambition claire : s’assurer que l’ensemble des projets prévus puisse être réalisé assez rapidement. Il a identifié la lourdeur des procédures de passation des marchés comme le principal frein de l’année écoulée et a promis d’y remédier. « Nous allons veiller à ce que l’ensemble des projets prévus puissent être réellement réalisés assez rapidement. Il faudra voir avec la direction des marchés pour un peu simplifier les procédures pour que les attributions se fassent rapidement. De sorte que tous les projets prévus pour les populations puissent se faire au cours de l’exercice en cours », a-t-il déclaré, réaffirmant la nécessité de l’efficacité administrative.
A noter qu’à l’entame de cette 4e session, après avoir regretté les quelques zones de violence qui ont émaillé la présidentielle dans sa région, Amedé Kouakou a promis de s’investir personnellement dans les villages et hameaux afin de sensibiliser davantage les populations et renforcer la cohésion sociale.
Zéphirin Gohia































