Lancement de « Le Mandat TV » /Kobenan Kouassi Adjoumani à propos de l’alliance PDCI-PPA-CI : « Il y a des faux pas à ne pas faire »
Dans ce volet de l’entretien qu’il a accordé à « Le Mandat TV », le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du développement rural parle politique. Le premier invité de la web TV du groupe Horizon Média, se prononce notamment sur l’alliance PDCI-PPA-CI
Dans votre région, le Gontougo, récemment, l’on a vu le vice-président de PPA-CI, Stéphane Kipré qui est allé voir Sahi 1er, qui est l’un des amis de Laurent Gbagbo. Il s’en est pris violemment à vous et au régime. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Je voulais rectifier quelque chose. Sahi 1er était le chef suprême des Koulango et aux regards des actes qu’il avait posés, avait fui le pays pour aller au Ghana. C’est grâce au président Alassane Ouattara qu’il est arrivé. Mais au moment où il était hors du pays, il a été remplacé par d’autres chefs, le premier est mort, il s’agit de Lan go 1er et maintenant c’est Lango 2 qui est le chef suprême des Koulango… c’est normal que Stéphane Kipré y était parce que quand le président Laurent Gbagbo est rentré d’exil, Sahi est allé à sa rencontre. Partout où Gbagbo va Sai y va et donc c’est normal d’aller le saluer c’était l’objectif qui a été donné mais quelle ne fut notre surprise de voir invectiver en racontant du n’importe quoi au sujet de ma propre personne et contre notre régime mais moi, je crois que je n’ai pas besoin de répondre à ces personnes qui n’ont aucun bilan, qui n’ont aucun programme. Eux, leur programme, c’est d’aller insulter, ils ne se soucient même pas de ce que la Côte d’Ivoire a connu, une crise qui a failli nous emporter tous. Et qu’aujourd’hui, au lieu d’avoir la tête basse, au lieu de se préoccuper du devenir des Ivoiriens vont proposer autre chose. Nous les avons laissé nous insulter mais trop c’est trop, il va arriver un moment où on ne va plus accepter cela et vous avez vu la riposte qui a été faite par mes parents
Il y a des jeunes, des chefs traditionnels, garants moraux, à la mairie de Bondoukou qui vous ont demandé de rempiler…
Parce qu’ils avaient fait du faux et ils ont pris des images de cérémonie qui n’avait rien à voir avec ce qu’ils … pour mettre sur les réseaux sociaux. Il y avait même des personnes qu’on voyait dans ces images-là qui n’étaient pas présentes à cette cérémonie et qui annonçaient même de leur dénoncer et qu’elles n’y étaient pas. Et pourtant on les a vus là-bas. Donc, pour dire que le Gontougo a des propriétaires, nos parents aussi se sont sentis obligés d’apporter la réplique pour dire que vous ne pouvez pas venir vous insinuer contre notre fils qui nous aide beaucoup et aux côtés du président de la République à apporter le développement. Nous avons appris que notre fils est candidat pour les élections régionales, nous lui apportons notre soutien… et je crois qu’il n’y a pas meilleure façon de répondre à ces personnes-là que ce qui s’est passé et je crois que ils se maitriseront, ils comprendront que le Zanzan n’est pas la porte d’entrée où on vient pour s’insurger contre les gens, pour dénoncer des choses qui n’existent pas et évidemment s’attaquer impunément à notre région.
Vous êtes président du conseil régional depuis 22 ans. Ministre également depuis une vingtaine d’année. Monsieur le ministre d’Etat, vous passez la main à qui ?
Les gens se trompent souvent. Je n’ai pas fait 20 ans (au gouvernement). Quand vous tenez compte du fait que je suis rentré au gouvernement en 2022. Mais en 2005, j’en suis sorti. Les gens oublient cet aspect. Quand le Premier ministre Banny est arrivé, il m’a sorti du gouvernement. J’ai attendu pendant près de 5 ou 6 ans pour être reconduit avec l’avènement d’Alassane Ouattara jusqu’à maintenant. Effectivement je suis député, cela fait 28 ans. Depuis 1995 sans discontinuité. Je suis président du conseil général en 2001 et président du conseil régional. Cela fait pratiquement 22 ans que je suis à la tête du conseil général d’abord et après le conseil régional. Cela ne veut pas dire que je suis gourmand, puisque la loi ne me permet pas de siéger quand j’ai d’autres fonctions. Au contraire, je mène le combat. Et quand je gagne, je viens partager avec les autres cadres. La preuve, le député de Tanda, est le suppléant qui assure les fonctions de député pendant 10 ans. Vous voyez que j’ai fait la passe. Le président du conseil régional, Kossonou Ignace, qui est administrateur de service financier, sénateur aujourd’hui, mais qui fait un travail remarquable. Lui aussi je lui ai cédé ma place. Je me dis qu’être ministre d’Etat et de surcroit ministre de l’Agriculture, ce n’est pas chose aisée. On ne peut pas être à la fois dans la région et en train de réfléchir sur le développement et vouloir travailler pour toute la Côte d’Ivoire. Il y a des ministères qui sont sectoriels. Le mien est partout. Partout où il y a les hommes, il y a la nourriture. Et partout où il y a la nourriture, il y a mon ministère. Donc je préfère me concentrer sur le travail ministériel. Mais je peux à tout moment récupérer ma chose parce que la loi me l’autorise. Mais pour l’heure, j’estime qu’il y a du bon travail qui est fait. Et donc je laisse la latitude à d’autres. Je les aide, les oriente. Et ils me le rendent bien avant de prendre des décisions, ils viennent me consulter. C’est comme si je suis président sans être à la tâche.
Monsieur le ministre d’Etat, en 2018 quand s’est opérer désapparentement entre le PDCI et le RHDP pour aller au parti unifié, RHDP le 26 janvier 2019, l’une des personnes qui a porté un peu le bleu de chauffe, c’est bien vous. Vous étiez en première ligne du combat pour que tout le monde adhère au parti unifié. Vous avez créé « Sur les traces de Houphouet-Boigny ». Cela vous a valu bien de critiques. Mais aussi de satisfactions de la part de certaines personnes. Aujourd’hui, estimez-vous avoir bien fait de rompre avec le PDCI ou bien vous avez des regrets.
Comment voulez-vous que j’ai des regrets là où on professait pour dire que Adjoumani, son mouvement est mort-né. Et qu’il ne fera pas long feu. Voilà qu’aujourd’hui, je suis devant vous. Vous m’appelez ministre d’Etat. Je suis président de conseil régional et député. C’est une façon de vous dire que je me porte bien. Dans tous les cas, il fallait mener ce combat. Nous avons décidé d’être ensemble. Si à un moment donné, les uns prennent le pas, il faut que les autres, assurent la relève pour continuer la marche. C’est ce que nous avons fait. Je pense que nous ne le regrettons pas. Je voudrais parler en donnant une image. Le RHDP et le PDCI ont les mêmes ADN. C’est comme l’homme et la femme qui décident de faire un enfant, de commun accord. La femme prend grossesse. L’enfant est né au bout de 9 fois. Au moment où il commence à marcher, le père dit que moi je ne reconnais plus l’enfant. Je l’abandonne à la mère. Mais la mère qui a souffert 9 mois, connait la souffrance de l’enfantement. Décide de récupérer son enfant, de l’entretenir, de le voir grandir. Et aujourd’hui, le RJDP a grandi. Avec toutes les victoires que nous avons glanées. Donc on peut s’enorgueillir. Nous sommes heureux que le Président Ouattara ait accepté de supporté l’enfant que le moment donné avait des caprices. Il a réussi à le canaliser à rassembler toute la famille autour de cet enfant. Sachant que c’était le père lui-même qui avait donné le nom de l’enfant, le RHDP. Mais il nous a abandonné. Nous sommes convaincus qu’un jour, comme cela se passe dans la vie quotidienne, le père quand il va voir l’enfant davantage grandir va revenir.
M. le ministre d’Etat, le divorce ne vous semble pas supportable. N’est-ce pas ?
Même si certains trainent le pas, c’est l’image que je vous ai donnée. Quand l’enfant grandit, le père peut revenir vers la famille pour dire qu’il reconnait, enfin, son enfant. Ils sont les bienvenus, nos frères et sœurs du PDCI. Le père, également, est le bienvenu. C’est toujours bon de venir reconnaitre son enfant.
En clair, vous militez, toujours, pour une alliance PDCI-RHDP. N’est-ce pas ?
Oui oui, puisque nous avons le même ADN et les mêmes gênes. Il faut que le PDCI comprenne que le RHDP n’est pas là, pour le phagocyter. Bien au contraire, nous sommes là pour travailler, ensemble. Cela nous fait mal de constater, que le PDCI est en train de se vider, aujourd’hui. Les gens l’abandonnent au profit du RHDP. Mais, c’est ce que nous avons voulu, toujours, éviter. Est-ce qu’une seule fois, avez-vous vu le sens retour, inverse se produire ? Personne ne quitte le RHDP pour le PDCI. D’aucuns me diront, comme ils ont l’habitude de le dire, que les gens vont au restaurant. Qui veut vivre, éternellement, dans la famine ? Moi, je suis ministre de l’Agriculture et je leur dis de venir manger, avec nous, ensemble. Pendant que vous dites que c’est le restaurant, il y a d’autres qui viennent réclamer des miettes, la nuit. Je leur demande de venir manger, à visage découvert, ensemble, avec nous. Le PDCI et le RHDP ne doivent pas perdre de vue, la défense de l’héritage de Félix Houphouet Boigny. En aucune façon, nous ne devons aller tomber dans la gueule du loup qui est prêt à la vengeance et qui n’attend que cela.
Le Président Konan Bédié vous oppose, plutôt, que c’est le PDCI qui est le creuset du père fondateur Félix Houphouet Boigny. Qu’en dites-vous ?
Oui, mais c’est ce que nous tous, avions fait par le passé. Nous avons, tous, adhéré au PDCI par le passé. Même en Europe, vous voyez des partis au pouvoir, changer très souvent de nom. Nous n’avons pas vraiment changé de nom car c’est Houphouët qui est notre incarnation. Nous avons créé le Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la paix (RHDP), donc il y a le nom d’Houphouët toujours. Y a-t-il le nom d’Houphouet dans le PDCI ? Au sein du RDA, y a-t-il le nom d’Houphouet ? Au lieu de dire chaque fois PDCI-RDA avec un RDA qui est un peu partout en Afrique de l’ouest, avec comme période de création, l’année 1946. Le RDA avait des ramifications dans les autres pays. A un moment donné, Houphouet Boigny voulait réunir toute la sous-région. Il l’a réussi, plus ou moins, en faisant de la Côte d’Ivoire un pays hospitalier. Nous demandons qu’on aille au changement et qu’on épouse l’air du temps. Le changement, c’est de matérialiser, unir les partis en y joignant le nom de notre référent politique. C’est ce que nous avons fait.
En 2019, un an après le desapparentement entre le PDCI et le RDR ….
Non, et le RHDP
Le parti unifié a été formé, le 26 janvier 2019, bien avant, il y avait le RDR.
Je tiens à faire une précision, tout de même. Le RHDP a existé. Je vous ai déjà dit que c’est à Daoukro, quand nous sommes allés voir le Président Bédié pour trouver un nom à notre parti unifié que lui-même, a trouvé le nom RHDP. C’est pour cela que je dis, quand on a fini de donner le nom de l’enfant, l’on doit continuer de voir l’avancement de l’enfant.
Le PDCI s’est rapproché du PPA-CI. Pensez-vous que la greffe est possible entre ces deux formations politiques ?
Je n’en sais rien. Il faudra poser la question aux initiateurs de ce projet. Je vous disais, tout à l’heure, que quel que soit le temps mis, le PDCI et le RHDP vont se retrouver. Parce que, nous avons le même père.
Et vous y travaillez. N’est-ce pas ?
Je crois que tout le monde y travaille. Je crois que le PDCI ne crache pas sur le RHDP. Notre parti, le RHDP, ne crache pas, non plus sur le PDCI. Nous sommes des enfants de la même famille. Nous pouvons avoir quelques difficultés, des incompréhensions mais je reste convaincu que nous allons nous retrouver, à un moment donné.
Comment se fait l’accueil des militants et cadres PDCI qui rejoignent le RHDP ?
Nous les accueillons, dans de bonnes conditions mais dans la sobriété. Dans la Bible, l’accueil de l’enfant prodigue se fait dans la simplicité et humblement. Nous attendons, toujours, tous ceux qui veulent venir dans la maison commune. Il faut savoir que les gens rejoignent le RHDP, en raison du travail qui est fait par le Président Alassane Ouattara. Cela se matérialise par la paix qui caractérise la Côte d’Ivoire. C’est leur maison. Si ceux qui avaient déserté les lieux veulent revenir, il n’y a aucune raison de leur réserver un accueil pour aller de l’avant.
Récemment, le Président Bédié a dénoncé le fait que les efforts ne sont pas, suffisamment, faits pour le dialogue en Côte d’Ivoire. Qu’en dites-vous ?
Vous ne voulez pas me choquer, c’est pour cela que vous usez de tant d’euphémisme. Vous avez, entièrement, raison de dire que c’est le Président Bédié qui a dit que la Côte d’Ivoire ne fait rien pour engager un dialogue franc et réel. Pire, que la Côte d’Ivoire peine à faire la paix. Moi, je ne le crois pas .je suis heureux de savoir Bédié, lui-même heureux et en paix. Pensez-vous que Bédié, s’il n’est pas heureux, peut esquisser des pas de danse ? Lorsqu’on danse, c’est qu’on est dans la fête. Et, on ne peut pas danser quand est triste et qu’on est dans la désolation. Je crois que sa pensée l’a trahi ou qu’il a mal formulé. Nous devons comprendre Henri Konan Bédié, sinon, personne ne peut être en détresse et se mettre à danser. Personne ne lui a imposé de danser. Il a dansé et il est en paix, libre et dans la fête. La Côte d’Ivoire se porte bien et tout le monde le sait. Il y a un développement qui prend forme, sous nos yeux. Vous avez constaté qu’à cette rencontre, il y a plusieurs chefs d’Etats qui veulent se servir de la Côte d’Ivoire comme leur modèle, si ce n’est déjà fait. Angela Merkel, qui se déplace difficilement et bien rarement, a fait le déplacement, jusqu’en Côte d’Ivoire. Depuis qu’elle a quitté les rênes du pouvoir, elle a décidé de s’effacer. C’est la seule et unique occasion où l’on l’a vu paraitre et qu’elle prend la parole, solennellement et publiquement. La Côte d’Ivoire est dans la paix. Nous sommes, même, allés au-delà de la paix car nous sommes tous dans la paix. Et tout le monde prend plaisir à vivre, en Côte d’Ivoire. Les exilés sont de retour et tout le monde est en Côte d’Ivoire. Ceux qu’on appelle les exilés, ils sont revenus. Le président Gbagbo lui-même il est là. C’est un exemple patent de cette paix. Blé Goudé qui était à la Haye, libéré est revenu, il est même allé jusque dans mon village. Il est allé dans mon village pour rencontrer le roi des Brons. Vous avez vu sur les réseaux sociaux. Mais nullement il n’a été inquiété. Parce que le président de la république veille au quotidien sur la sécurité des ivoiriens y compris ceux qui à un moment donné ne l’ont pas compris et qui ont fait fausse route. Donc je crois que c’était une fausse route de dire qu’il n’y a pas la paix. Mais cette fausse route n’a pas perdu éternellement notre papa qui s’est ravisé et qui a compris qu’on était d’ailleurs en train de célébrer la paix en étant dans cette enceinte et donc a commencé à danser.
Nous sommes curieux de savoir les relations que vous entretenez toujours entre le père et le fils
Mais Bédié, c’est notre père à tous. A un moment donné, on a pris des positions pas pour le braver mais pour sauver une situation. Et aujourd’hui quand je vais quelque part et qu’il est là, je vais le saluer. Je suis allé aux obsèques de son frère ainé. Et il n’y a pas longtemps, j’ai représenté le président de la république aux obsèques du premier ministre Banny, je suis allé le saluer de là où il était assis. Il n’y a pas d’inimitié entre lui et moi. Au contraire, c’est notre père que nous respectons mais qu’il nous comprenne aussi, qu’il comprenne le combat que nous avons mené. Parce qu’aujourd’hui là, si nous tous sommes en vie, c’est grâce à ce combat aussi.
M. le ministre d’Etat, tout à l’heure, vous vous réjouissez de la paix en Côte d’Ivoire, mais je ne vous l’apprendrai pas, puisque vous avez une longue et riche carrière politique, que l’un des facteurs qui abiment la paix en Côte d’Ivoire, c’est la succession, le passage de témoin générationnel. Récemment le président Alassane Ouattara disait qu’il dispose d’une demi-douzaine de cadres de son parti pour lui succéder. Est-ce que vous y pensez, comment se fera le choix, et qu’est-ce que vous pensez de tout cela ?
Il y a des questions qu’on ne pose pas surtout qu’on n’y pense pas du tout. Si vous voulez, le président a parlé d’une demi-douzaine mais je connais bien la demi-douzaine dont il a parlé. De un jusqu’à six, si vous voulez, je vous donne les noms. Le premier de la demi-douzaine s’appelle Alassane Ouattara, le deuxième s’appelle Alassane Ouattara, le troisième s’appelle Alassane Ouattara, le quatrième s’appelle Alassane Ouattara, le cinquième Alassane Ouattara et le sixième, c’est ADO. Je veux que vous ayez cela en esprit. Et c’est la réponse que je peux donner à ta question. Pour le moment-là, il n’y a aucune idée de la demi-douzaine dont a parlé le président Alassane Ouattara, nous, notre demi-douzaine s’appelle Alassane Ouattara. Un point un trait.
Il n’y a pas de risque d’implosion au RHDP après 2025, 2030, vous n’y songez pas ?
Regardez la paix, regardez tout le développement qu’il est en train de faire. Je l’ai dit l’autre jour que nous devons chaque jour prier Dieu Tout puissant qu’il lui donne la santé, qu’il lui donne longue vie pour qu’il continue d’apporter le développement à la Côte d’Ivoire, et je crois que c’est cela l’essentiel.
En clair, on retient que vous militez pour la candidature du président Alassane Ouattara en 2025 !
Je ne milite pas pour une candidature. Nous disons que si le président a en tête une demi-douzaine de cadres qui doivent postuler, nous aussi avons en tête notre demi-douzaine de un jusqu’à six, c’est Alassane Ouattara.
Est-ce qu’on peut avoir un message que vous pouvez adresser aux Ivoiriens, à tous ceux qui sont sous votre responsabilité au ministère de l’Agriculture, nos braves paysans, nos femmes qui sont dans le secteur du vivrier… et ceux qui observent la scène politique
D’abord, merci de me permettre d’être aujourd’hui ici, dans cette enceinte, pour inaugurer ‘’Le Mandat Tv’’. Nous avons eu à échanger sur deux thématiques. Nous avons parlé de l’Agriculture qui est mon domaine de prédilection. Je voudrais merci au président la République pour cette lourde responsabilité de servir la cause de nos parents paysans. Figurez-vous qu’aujourd’hui avec toutes les reformes qui ont été faites, nous sommes en train de travailler pour améliorer le quotidien des ivoiriens. Et là-dessus, tout le monde est d’accord. Puisqu’en Côte d’Ivoire, il n’y pas de famine comme ailleurs dans certains pays. On en parle, en Côte d’Ivoire, il y a de la production à satiété. Maintenant, il faut rappeler les paysans qu’il y a la guerre en Ukraine. Avec cette guerre et la Covid-19, les uns et les autres à un moment donné, étaient dans le désespoir. Cela pourrait s’apparenté à la mort. Mais je leur demande de ne pas désespérer parce que quand on a avec soit un guide, un homme éclairé comme le président Alassane Ouattara, on ne doit pas désespérer. Et chaque jour que Dieu fait, pour pouvoir se mettre au service de ces producteur-là qui souffrent beaucoup. C’est pour cela que lui-même a décidé de prendre le taureau par les cornes en s’engageant corps et âme pour leur permettre d’avoir une vie décente. Et il le fait si bien. Au plan politique, le voudrais interpeller les uns et les autres que la notion de belligérance est derrière nous. Aujourd’hui, nous avons un pays qui est très fréquentable. Quand vous voyez des émissaires qui viennent de France pour saluer la gouvernance du président Ouattara, quand vous voyez la banque mondiale qui vient et qui salue publiquement toutes ces avancées notables la gouvernance du président de la République. Quand vous voyez la BAD, tous nos partenaires techniques et financiers qui viennent et qui saluent la hauteur d’esprit du président, et qui félicite le gouvernement pour le travail qui est fait. Mais, on ne peut qu’être fier de la Côte d’Ivoire ! Nous devons nous mettre ensemble.
Nous devons nous mettre ensemble pour aller de l’avant. Parce que Dieu nous a donné un homme Alassane Ouattara qui est notre guide éclairé et qui sait poser les pas et qui a décidé de travailler en tenant compte de la vision Houphouët-Boigny. D’où, la création du RHDP. Nous demandons au président Bédié d’accepter la main rendue pas que, nous ayons peur. Parce que nous sommes majoritaires que ce soit au parlement, au sénat et même au niveau des élections locales avec les mairies et conseils régionaux. Nous sommes premier partout ! Mais nous ne voulons pas voir une partie de la famille quitter la maison alors que tout est déjà une porte ouverte grâce à laquelle ils sont les bienvenus, grâce à laquelle ils sont bien accueillis. Ça c’est le message que j’adresse au président Bédié et à toute l’équipe qui autour de lui, est encore réticente. Je leur demande de ne pas faire l’erreur d’aller faire une alliance qui va être fatale demain pour la cause qu’ils défendent. Parce qu’on décide d’être héritiers d’Houphouët-Boigny, il y a des faux pas qu’il ne faut pas faire. En tous cas, je voudrais vous remercier encore une fois de l’occasion que vous m’avez donnée de m’ouvrir à vous et de m’ouvrir aussi à la Côte d’Ivoire. Et de dire que la Côte d’Ivoire est bien gouvernée par un grand chef. Et c’est parce que nous avons un grand chef, soucieux du devenir de la Côte d’Ivoire, qu’il a décidé chaque fois de faire des sacrifices et des sacrifices importants pour notre pays. Nous sommes avec lui et nous prions Dieu de lui donner la force de nous mener vers des destinations désirées, souhaitées et des meilleures destinations.
La rédaction