Lutte contre la corruption/N’Golo Coulibaly (président HABG) : « La Côte d’Ivoire a enregistré des progrès importants »
Une cérémonie organisée mardi 17 janvier au sein de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), à la Riviera a permis à l’ensemble du personnel de cette institution de présenter les vœux à son président, N’Golo Coulibaly. Au cours de son allocution, il a noté « avec beaucoup de satisfaction que la Côte d’Ivoire a enregistré des progrès importants en matière de lutte contre la corruption ces dernières années », à travers, notamment, les évaluations des organismes internationaux de notation de la bonne gouvernance et d’observation de la corruption dans le monde, à l’image du MCC, de la fondation Mo Ibrahim et de Transparency International.
Au niveau singulièrement du MCC, N’Golo Coulibaly a révélé que, l’indicateur éliminatoire « Contrôle de la corruption » est passé au vert en 2022 avec une performance satisfaisante de 58% contre 42% en 2021. Il n’a pas manqué de mentionner que l’on doit au chef de l’Etat, cette performance en ce sens qu’il a notamment permis, la ratification des conventions internationales contre la corruption et la création de la HABG ainsi que la mise sur pied du Pôle Pénal Economique et Financier, et d’un ministère dédié à la promotion de la bonne gouvernance.
Il a également reconnu que ces résultats obtenus « sont aussi et surtout le fruit » des efforts quotidiens des agents de l’organe chargé de la coordination des activités de lutte contre la corruption qu’il dirige. Pour autant, le président de la HABG a exhorté ses collaborateurs à ne pas « baigner dans une autosatisfaction » mais plutôt, d’être dans « l’engagement constant » face à un fléau de « long terme » qu’est la corruption et permettre que, la Haute autorité puisse se donner les moyens d’accomplir « avec professionnalisme » l’ensemble des missions qui lui sont assignées.
C’est d’ailleurs, ce pourquoi, il a, entre autres, souhaité, la mise en place des instruments de gouvernance (règlements intérieurs, code de conduite, politique éthique, politique anti-corruption, système de management de la qualité ISO-9001 ); la finalisation des rapports d’évaluations des activités de lutte contre la corruption au titre des années 2020 à 2022 ; la mise en service de la plateforme de signalement des actes de corruption et d’infractions assimilées acquise l’année dernière avec l’appui technique et financier de la GIZ ; le renforcement de la sensibilisation et l’éducation des populations à travers la finalisation du projet d’enseignement de la lutte contrela corruption dans le système éducatif national. La membre du Conseil, Mme Touré Hortense, épse Diallo et le chef de service à la Direction de la sensibilisation et de l’éducation, Ekra Kouakou Antoine, se sont exprimé au nom de l’ensemble du personnel.
Mathias Kouamé