
Côte d’Ivoire : Après le président Ouattara, le représentant de l’ONU rencontre les partis politiques et les organisations de la société civile
Lemandatexpress – Reçu par le président Alassane Ouattara ce jeudi 17 avril, Léonardo Santos Simão, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, va poursuivre son séjour en Côte d’Ivoire par une série de concertations avec les partis d’opposition et les organisations de la société civile.
Parmi les sujets abordés lors de son entretien avec le chef de l’État ivoirien figure le processus électoral en cours. À ce sujet, Léonardo Santos Simão a salué l’évolution positive de la situation politique en Côte d’Ivoire. « Les élections sont toujours un moment particulier dans n’importe quel pays. Et la Côte d’Ivoire est sur la bonne voie pour organiser des élections paisibles. Les Nations Unies souhaitent que la Côte d’Ivoire continue d’inspirer d’autres pays dans la tenue d’élections pacifiques, permettant aux populations de choisir librement leurs dirigeants. Nous avons eu des élections réussies l’année dernière au Ghana, au Libéria et au Sénégal. Il est important que la Côte d’Ivoire rejoigne cette liste. Et nous sommes confiants que le pays y parviendra », a-t-il déclaré à l’issue de sa rencontre avec le président, au Palais présidentiel du Plateau.
L’émissaire de l’ONU a également félicité Alassane Ouattara pour son leadership en matière de développement économique, soulignant que cela contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Sur un plan plus large, son message s’adressait à l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest, les invitant à s’unir pour lutter contre le terrorisme. Il a rappelé que les Nations Unies demeurent engagées à soutenir les efforts de la Côte d’Ivoire, notamment dans la mise en place de plateformes communes de lutte contre le terrorisme.
Outre cette audience au sommet, le séjour ivoirien de Léonardo Santos Simão sera marqué par des rencontres avec les partis politiques et diverses organisations de la société civile. Un rendez-vous crucial dans un contexte préélectoral tendu, marqué par de nombreuses revendications de l’opposition.
Ces revendications concernent, entre autres, la réinscription de leaders politiques tels que Laurent Gbagbo, ainsi que la demande d’un audit du fichier électoral et l’organisation d’une opération de révision électorale en 2025, alors même que celle de 2024 n’est pas encore achevée.
M. Galé






























