
Présidentielle 2025 : Assalé Tiémoko alerte sur la réduction du choix démocratique en Côte d’Ivoire
Lemandatexpress – Le mouvement politique Aujourd’hui, et demain, Côte d’Ivoire (ADCI) a tenu son premier grand rassemblement, ce samedi 26 avril 2025, à la place CPI de Yopougon.
Le président Assalé Tiémoko Antoine, s’est exprimé contre la radiation de plusieurs figures majeures de l’opposition de la liste électorale. Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro et Tidjane Thiam, tous exclus de la course à la présidentielle de 2025, ont reçu le soutien appuyé de l’élu de Tiassalé.
Devant une foule de militants rassemblés pour l’occasion, Assalé Tiémoko a partagé sa vision d’une « société de confiance », qu’il entend bâtir s’il accède à la magistrature suprême. Une société, selon lui, fondée sur la justice, la transparence et le respect de la pluralité politique. Or, la récente exclusion de ces figures emblématiques est, à ses yeux, un signe alarmant de dérive démocratique. « Nous voulons bâtir une société ivoirienne plus juste et plus respectueuse de la valeur humaine et de la vie.
Dans la société de confiance, il n’y a pas de barrière politique, et les adversaires ne sont pas écartés à l’aide des lois et avec la gloire de la justice », a-t-il affirmé.
Les décisions de radiation, qu’il qualifie de judiciairement controversées, apparaissent pour lui comme une instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Il n’a pas hésité à faire le parallèle avec la présidentielle de 2000, qui avait vu l’exclusion de candidats clés et plongé la Côte d’Ivoire dans une décennie de crise. « Laurent Gbagbo écarté, Blé Goudé écarté, Guillaume Soro écarté, Tidjane Thiam écarté… Assalé Tiémoko sera-t-il écarté aussi ? », s’est-il interrogé, interpellant directement le public.
Pour le président de l’ADCI, cette répétition de l’histoire politique ivoirienne pourrait être porteuse de lourdes conséquences. Il appelle donc à l’ouverture urgente d’un dialogue politique républicain, seul moyen, selon lui, de préserver la paix et la stabilité du pays à l’approche de l’échéance électorale de 2025.
« J’appelle nos dirigeants à créer les conditions d’un dialogue politique républicain sur la terre ivoirienne, afin d’aboutir à des solutions qui garantissent au peuple de Côte d’Ivoire le droit de choisir librement ses dirigeants dans une large diversité de choix », a-t-il lancé. Assalé Tiémoko a insisté sur la nécessité de redonner confiance aux électeurs, soulignant qu’une grande partie de la population s’est désengagée du processus électoral depuis 2010.
« Depuis 2010, 4,5 millions d’Ivoiriens ne votent plus. Ils sont découragés, fatigués. Il faut leur redonner espoir. Il faut les motiver, en 2025, à sortir voter en paix pour changer le pays », a-t-il conclu. À quelques mois de la présidentielle, le discours du député-maire résonne comme un appel à la vigilance et à la responsabilité des autorités, dans un contexte politique toujours sensible. Souhaitez-vous que je vous aide à transformer cet article en version plus concise pour une publication sur les réseaux sociaux ?
Izoudine Youssef





























