
2e session de formation des auditeurs de l’ABG-LAC/Epiphane Zoro Bi Ballo (Pdt HABG) : « Il est de la responsabilité de nos gouvernements de promouvoir les principes de bonne gouvernance et de développer les instruments nécessaires »
La Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro a abrité, lundi 16 juin, la cérémonie d’ouverture de la 2ᵉ session de formation de l’Académie de la Bonne Gouvernance et du Leadership Anti-Corruption (ABG-LAC), en partenariat avec le, « International Anti-Corruption Academy » ou l’Académie internationale de lutte anti-corruption de Vienne (Autriche), en abrégé, IACA.

Jusqu’au au 20 juin, en effet, ce sont 200 auditeurs qui sont concernés par cette session de formation, la seconde du genre, après celle ayant pris en compte, environ une centaine d’impétrants, à la faveur du lancement de l’Académie, le 24 avril dernier. Une première vague d’apprenants originaires, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Ghana, du Nigéria, du Sénégal, de la Sierra Leone, du Cap-Vert traduisant la vocation sous-régionale de l’Académie, s’est réjoui le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), Epiphane Zoro Bi Ballo, au cours de son discours d’ouverture.

Il a aussi souligné que, la mise en œuvre de l’ABG-LAC cadre avec la vision du Chef de l’Etat de faire de la lutte contre la Corruption une priorité. Une ambition qui aidera certainement, l’Académie à être « une référence en Afrique et un véritable hub dédié en Côte d’Ivoire », comme l’a indiqué le président de la HABG.

« C’est dans un environnement où la gouvernance est exempte de tout reproche » que la mobilisation des ressources financières et leur exploitation en vue de promouvoir le développement économique peut se faire, a t-il encore rappelé.

En clair, la réussite d’une telle mission relève, dira encore Epiphane Zoro Bi Ballo, de « la responsabilité de chacun de nos gouvernements et particulièrement celui de la Côte d’Ivoire, de promouvoir les principes de bonne gouvernance et de développer les instruments nécessaires ». L’ouverture de cette Académie, suivie de l’organisation des différentes sessions de formation répondent à cette attente, estime le président de la HABG.

Parce que, le programme de formation dédiés aux ressources humaines en charge de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile et dont le contenu referme des modules susceptibles d’aider à prévenir, détecter et combattre la corruption dans l’exercice quotidien de nos fonctions respectives, a été élaboré en conséquence, a-t-il mentionnée.

A l’endroit des auditeurs, il a indiqué que la présente session vise à mettre à leur disposition, les outils nécessaires pour prévenir, détecter, et lutter efficacement contre la corruption, et cela à travers un partage d’expériences. Notons que, dans le cadre de l’implémentation de l’Académie, la HABG collabore également avec le Ministère d’État, Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration et bénéficie de l’appui scientifique du Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG) ainsi que celui de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Mathias Kouamé































