
Présidentielle 2025- Dr Ousmane Camara (pdt ANG) à propos du PPA-CI et du PDCI: « Ils ont du mépris pour les autres ivoiriens »
Lemandatexpress – Lors d’une conférence de presse tenue le lundi 30 juin 2025 à Marcory, le président du parti Alternative Nouvelle Génération (ANG), Dr Ousmane Camara, a vivement dénoncé ce qu’il qualifie de mépris des leaders traditionnels de l’opposition envers les autres acteurs politiques.
L’homme politique, désormais officiellement engagé après un long parcours dans la société civile, a fustigé une posture qu’il juge élitiste et exclusive, incarnée selon lui par certains anciens présidents et chefs de file de l’opposition.
« Nous avons subi et ressenti l’effectivité du retrait de M. Thiam et de l’absence de M. Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Leur premier cri, ça a été de sanctionner M. Ouattara, puis de traiter tous les autres Ivoiriens potentiellement candidats comme des KKB », a-t-il lancé devant la presse, en référence au surnom souvent employé de façon condescendante pour désigner les candidats jugés mineurs.
Il déplore ainsi un discours fermé, qui ne reconnaîtrait la légitimité politique qu’à un cercle restreint de figures historiques. « Ils ont du mépris pour les autres ivoiriens. Ces organisations pensent qu’en dehors d’eux, personne ne mérite de diriger la Côte d’Ivoire ».
Candidat déclaré à l’élection présidentielle d’octobre, il s’en est également pris au processus de validation des candidatures à la présidentielle, dénonçant son opacité et la confusion des rôles entre la CEI (Commission Électorale Indépendante) et le Conseil constitutionnel. Selon lui, les règles de contrôle des parrainages manquent de transparence.
« Sur quelle base une signature est-elle jugée valide ou non ? Et qui fait le croisement entre les listes ? Le Conseil constitutionnel ? La CEI ? On ne sait pas !».
Le conférencier redoute que ces failles n’ouvrent la voie à des manipulations et à des décisions injustes, notamment l’invalidation de candidatures sur des bases discutables, sans possibilité de recours. « C’est un système obscur. Et nous qui respectons la loi, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer ».
Enfin, le président de l’ANG appelle à la vigilance de tous les acteurs politiques et institutionnels afin d’éviter à la Côte d’Ivoire de revivre des crises électorales douloureuses. « Nous nous connaissons en Côte d’Ivoire. Évitons à notre pays de replonger dans les tristes jours que nous avons traversés ».
Sidoine Koffi






























