
Daloa : Des arbres plantés pour la paix et l’avenir
Lemandatexpress – À l’occasion de la Journée nationale de l’Arbre, la ville de Daloa a vibré au rythme de l’engagement écologique et citoyen autour du thème « Pour la paix, je plante un arbre ». Organisée au Grand Séminaire Saint Pierre de Balouzon, la cérémonie a réuni les autorités locales, les responsables forestiers, les chefs traditionnels, les acteurs de la société civile et les populations.
L’objectif de cette journée est clair : sensibiliser les citoyens à l’importance de l’arbre dans la préservation de l’environnement et encourager chacun à poser des actes concrets pour freiner la déforestation, tout en œuvrant pour la cohésion sociale.
Le Directeur régional des Eaux et Forêts du Haut-Sassandra et de la Marahoué, le lieutenant colonel Tiapo Kouamé Félix, a rappelé que l’arbre est un outil essentiel de lutte contre le changement climatique mais aussi un puissant symbole de paix : « Planter des arbres, c’est lutter contre la déforestation, mais aussi bâtir la paix. Cette action ne doit pas se limiter à cette journée. Le gouvernement attend une mobilisation durable. »
Le Chef de cantonnement de Daloa, capitaine Obré Oscar, a lui aussi lancé un appel fort : « Nous avons choisi l’arbre parce qu’il incarne la vie et l’amour. En le plantant, nous construisons un avenir meilleur pour nos enfants. »
La cérémonie a été présidée par le Sous-préfet de Bédiala, Kouassi Amed Kouadio, représentant le préfet de région, qui a salué la mobilisation citoyenne autour d’un geste simple mais essentiel : planter un arbre pour semer la paix.

Parmi les actions concrètes de cette édition, on note la mise en terre de 0,5 hectares d’arbres sur le site du séminaire.
Les espèces choisies fraké, djansang, teck et akajou de Bassam sont reconnues pour leur croissance rapide et leur utilité économique.

Le Dr Lazare, Directeur de l’UFR Environnement de l’Université Jean Lorougnon Guédé, a souligné la cohérence de cet engagement avec la mission universitaire : « Nous œuvrons pour l’agroforesterie. Participer à cette journée, c’est honorer notre rôle scientifique et citoyen. »
Alors que la couverture forestière de la Côte d’Ivoire est passée de 90 % du territoire dans les années 1960 à seulement 9,2 % aujourd’hui, la célébration à Daloa a été un signal fort. Plus qu’un événement symbolique, elle s’inscrit dans une volonté collective de changement.
À Daloa, planter un arbre est devenu bien plus qu’un geste écologique : c’est un acte de foi en l’avenir, en la paix, et en la résilience de la nature.
Izou Dine avec Correspondance






























