
Présidentielle 2025 : le FDFP finance la formation de 132 journalistes pour une couverture professionnelle des élections
Lemandatexpress – Le siège du Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) a abrité, ce mercredi 09 juillet, la signature d’une convention tripartite impliquant le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et le cabinet ALSA. Portant sur la formation de 132 journalistes, ce partenariat financé par l’institution étatique s’inscrit dans le cadre de la présidentielle d’octobre 2025.
Au total, 132 journalistes — dont 34 rédacteurs en chef et 64 journalistes politiques, issus de 37 rédactions — seront outillés pour couvrir avec brio et professionnalisme les élections présidentielles d’octobre, grâce à un financement du FDFP à hauteur de 22 millions de francs CFA. C’est l’objet de cette convention, qui met en lumière le rôle crucial des hommes de médias dans le déroulement du jeu démocratique.
La formation, assurée par le cabinet ALSA, représenté par son directeur exécutif Bakayoko Paul Emmanuel, vise le renforcement des capacités et des compétences des professionnels du secteur pour un meilleur traitement de l’information, qui demeure, du reste, très sensible en période électorale.

Lors de la cérémonie de signature, rehaussée par la présence d’un parterre de patrons de presse et d’invités de marque, le secrétaire général du FDFP a insisté sur l’importance de la presse lors des élections, la présentant comme « l’un des piliers de la paix en pareille circonstance ».
« Dans cette perspective, le projet que nous lançons aujourd’hui revêt une portée stratégique. Il vise à permettre aux acteurs de la presse ivoirienne d’aborder les prochaines échéances électorales avec professionnalisme, rigueur et éthique », a déclaré Dr N’dri Philippe.
Il a, de ce fait, salué l’approche du GEPCI qui, selon lui, s’inscrit « dans une dynamique de responsabilité sociale et de patriotisme éclairé ».
En outre, s’appuyant sur une étude de l’OLPED de 2024 révélant que 42% des articles de presse écrits présentaient des erreurs factuelles ou un défaut de vérification des sources, le secrétaire général du FDFP a souligné l’urgence de cette action commune.

Au-delà des journalistes, le programme inclut un volet d’accompagnement au management des entreprises de presse, en conformité avec la vision du Président de la République, Alassane Ouattara. Une vision d’une Côte d’Ivoire apaisée, démocratique et résolument tournée vers le progrès, comme l’a rappelé le patron du FDFP.
Président du GEPCI, Zohoré Lassane, au nom de ses pairs, s’est félicité de la sollicitude « du secrétaire général du FDFP pour avoir cru dans ce projet et pour avoir mis à disposition les moyens nécessaires à sa concrétisation ».
« Former les patrons de presse et les journalistes politiques, c’est renforcer la crédibilité du quatrième pouvoir. C’est aussi outiller ces femmes et ces hommes qui informent, expliquent, analysent et, souvent, orientent l’opinion publique », a-t-il rappelé, ajoutant que ce partenariat est « un pacte au service de la professionnalisation de nos régions, au service d’une démocratie apaisée, au service de la nation tout entière ».
Par conséquent, il a remercié le Premier ministre Robert Beugré Mambé, pour son engagement indéfectible en faveur de la presse, dans un monde en perpétuelle mutation, où la formation des journalistes « n’est plus une option mais une nécessité vitale ».
Abondant dans le même sens, M. Bakayoko Paul Emmanuel du cabinet ALSA a indiqué que l’initiative du GEPCI, soutenue par le FDPD, est une réponse à plusieurs défis critiques, notamment « la professionnalisation de la couverture médiatique dans un contexte électoral où l’information peut profondément impacter la paix sociale ».
« Il n’y a pas de presse forte sans formation », a-t-il martelé. Une formation qui, selon lui, doit être élargie à la gouvernance et à la gestion des entreprises éditrices.
À noter que le FDFP et le GEPCI se disent déterminés à aller au-delà de cette convention tripartite, pour œuvrer ensemble au renforcement durable du secteur de la presse.
Martial Galé































