
Les Gardiens de la République dénoncent « le populisme dangereux » du PPA-CI
Réagissant avec vigueur aux déclarations tenues par Laurent Gbagbo lors de son meeting du 16 août à Yopougon Ficgayo, les Gardiens de la République ont publié un communiqué dénonçant un “discours mensonger et dangereux” de l’ancien président. Dans ce texte signé par leur président, Soro Nambigue Issouf, ils affirment que “le Président Ouattara ne brigue pas un 4ᵉ mandat”, mais bien “un 2ᵉ mandat dans le cadre de la 3ᵉ République”.
Le mouvement rappelle que la Constitution de 2016, adoptée par référendum, a instauré une nouvelle République et remis le compteur des mandats à zéro. “Ceux qui crient aujourd’hui à l’illégalité sont les mêmes qui ont boycotté le processus constitutionnel”, rappelle le communiqué, rejetant les accusations de manipulation des textes.
Pour les Gardiens de la République, la candidature du Président Alassane Ouattara est “un acte de responsabilité et de sacrifice pour la Nation”, dans un contexte régional instable. Ils saluent un chef d’État qui, selon eux, a su maintenir la paix, la sécurité et le développement, là où “tant de pays voisins s’enfoncent dans le chaos”.
Le communiqué insiste sur le soutien populaire : “Le peuple ivoirien, silencieux mais majoritaire, a sollicité la candidature du Président Ouattara.”
Les Gardiens de la République ne mâchent pas leurs mots à l’encontre du PPA-CI et de son leader. Ils accusent l’opposition de n’avoir “aucun projet sérieux pour le pays”, préférant agiter “tribalisme et xénophobie”. Le mouvement dénonce aussi une tentative de manipulation émotionnelle à travers les appels de Gbagbo à la résistance.
“Laurent Gbagbo, qui hier refusait le verdict des urnes et plongeait le pays dans le chaos, ose aujourd’hui se poser en défenseur de la Constitution. Quelle ironie !”, peut-on lire dans le communiqué.
Réaffirmant leur attachement à l’ordre constitutionnel, les Gardiens rappellent que “ce n’est pas un individu qui décide qui peut se présenter ou pas, mais le peuple souverain”. Pour eux, les invectives de l’ancien président ne pèseront pas face à la volonté populaire exprimée par les urnes.
Le mouvement se positionne comme un rempart contre les divisions, appelant à préserver “la République debout”, tout en affirmant que “la Côte d’Ivoire avance avec Alassane Ouattara”.
HG































