Présidentielle 2025 : Après les troubles, voici comment Yamoussoukro a participé au scrutin…
Lemandatexpress – Malgré les manifestations de protestation enregistrées pendant la semaine et le couvre-feu nocturne de 48 heures, Yamoussoukro a pris part au scrutin présidentiel ce samedi 25 octobre.
La capitale politique de la Côte d’Ivoire a beau avoir été secouée par des mouvements d’humeur ayant entraîné un couvre-feu nocturne, elle s’est néanmoins acquittée de son devoir civique. Le scrutin présidentiel se déroule sans accroc dans la ville natale du père fondateur de la Nation ivoirienne, feu Félix Houphouët-Boigny.
Selon des sources sur place, Yamoussoukro a renoué avec son train de vie ordinaire.
L’atmosphère morose, presque mortuaire des derniers jours, a cédé la place à une nette animation urbaine. Les magasins ont rouvert leurs portes et la circulation a repris.
C’est dans ce contexte d’accalmie que les populations ont accompli leur devoir civique. Le ministre Souleymane Diarrassouba a voté au Centre de formation technique, tandis que le ministre-gouverneur Augustin Thiam a glissé son bulletin dans l’urne au lycée Mamie Adjoua.
De plus, selon nos sources, des dispositions pratiques ont été prises pour permettre aux électeurs désireux de participer au vote de le faire. Ainsi, des bureaux de vote situés dans des circonscriptions telles que Morofé, théâtre des manifestations de lundi et samedi derniers, ont été délocalisés.
« Ce qu’il faut retenir, c’est que le couvre-feu est maintenu, mais la vie a repris son cours normal et le vote s’est déroulé dans le calme », rassure un observateur avisé de la vie politique à Yamoussoukro.
Il faut rappeler que, dans le cadre des manifestations contre le 4ᵉ mandat d’Alassane Ouattara, des heurts ont eu lieu à Yamoussoukro. Le siège de la Commission électorale locale a même été incendié. Pour prévenir des dérives plus graves, le préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro ( Coulibaly Gando), a instauré un couvre-feu sur l’ensemble du territoire départemental les vendredi 24 et samedi 25 octobre, de 22 h à 6 h du matin.
M. Galé
