
Présidentielle 2025 : Calme à Yopougon, Abobo et Gonzague, urnes cassées à Guiglo… point partiel de la journée électorale
Lemandatexpress – Le jour tant attendu est enfin arrivé. De Yopougon à Guiglo, en passant par Abobo et Gonzagueville, la Côte d’Ivoire vit au rythme du premier tour de son élection présidentielle, ce samedi 25 octobre. Une journée placée sous le signe du calme… mais pas sans crispations.
À Abobo, c’est l’illustration parfaite du pouls tranquille d’un bastion électoral. Dans cette commune souvent considérée comme le thermomètre politique d’Abidjan, l’ambiance est apaisée. L’affluence est moyenne. Au Lycée Sainte Foi et à l’EPP Gendarmerie d’Avocatier, on attend patiemment son tour pour voter. La mission d’observation du CNDH, rencontrée à Sainte Foi, assure que tout se passe dans le calme.
Un électeur confie : « On veut juste que tout se passe bien cette fois. Le reste, c’est Dieu qui décide. »
À l’école Montagne d’Éphraïme de N’dotré, les électeurs ont fait le pied de grue depuis 6 heures du matin, soit deux heures avant l’ouverture des bureaux de vote.
Yopougon, entre ferveur et vigilance
À Yopougon, le vote se déroule sans incident majeur. Le président de l’Assemblée nationale, SEM Adama Bictogo, y a accompli son devoir civique dans une ambiance bon enfant, au quartier d’Andokoi.
Toutefois, dans le quartier Maroc, la dynamique est plus lente. Les électeurs arrivent au compte-gouttes, visiblement prudents.
Sur place, on constate un renforcement du dispositif sécuritaire — preuve que la sérénité reste fragile dans certains recoins de la plus grande commune du pays.
Gonzagueville : calme plat et participation timide
Direction Port-Bouët, quartier Gonzagueville. Ici, le vote se déroule dans un calme plat. À la suite de Dibo Félix, premier électeur à mettre son bulletin dans l’urne, les autres suivent progressivement pour accomplir leur devoir citoyen.
Guiglo : la tension d’un instant
C’est à plusieurs centaines de kilomètres d’Abidjan, dans le Cavally, que le ton a légèrement dérapé. À Guiglo, deux urnes ont été cassées, selon des sources concordantes. Les forces de la CRS ont été rapidement alertées depuis Duékoué pour ramener le calme et sécuriser le matériel électoral.
Un incident isolé, certes, mais qui rappelle qu’en Côte d’Ivoire, chaque élection reste un test de maturité démocratique.
La grande inconnue
Dans l’ensemble, le premier tour du scrutin présidentiel se déroule dans une atmosphère de relative sérénité.
Reste la grande inconnue : la participation. Entre lassitude politique, peur de l’affrontement et confiance mesurée, les électeurs ivoiriens avancent pas à pas vers les urnes, conscients de l’enjeu.
M. G






























