
Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : le Front commun exige l’organisation de nouvelles élections…
Lemandatexpress – La plateforme de l’opposition politique réunissant le PPA-CI et le PDCI a produit une déclaration conjointe au sortir de l’élection présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire. Le Front commun dénonce ce qu’il considère comme « un simulacre de scrutin ». Il exige, de ce fait, le « rétablissement de l’ordre constitutionnel » par l’organisation de nouvelles élections.
Même après les élections du 25 octobre, le Front commun maintient le soufflet de la contestation. Dans une déclaration conjointe lue par Habiba Touré, la plateforme fait un procès en règle du processus électoral.
Pour le Front commun, « le peuple n’a pas voté, le peuple a été volé ». Partant de ce postulat, il dénie toute légitimité à l’issue de ce scrutin dont le taux de participation, selon la CEI, devrait avoisiner les 50 %.
« Le couvre-feu imposé à Yamoussoukro en pleine journée électorale, les morts, les blessés, les disparitions, les arrestations massives démontrent, s’il en était encore besoin, que ce régime ne tient que par la force, non par la légitimité », prétend le communiqué du Front commun.
Mieux, il soulève plusieurs requêtes : « Nous exigeons le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel par l’organisation de nouvelles élections crédibles, transparentes, inclusives et strictement conformes à la Constitution ; la libération immédiate de tous les manifestants arbitrairement arrêtés, dont le seul crime est d’avoir exercé leur droit constitutionnel à manifester ; l’abandon de toutes les poursuites engagées contre les résistants aux coups d’État civils ; des enquêtes et poursuites relatives à toutes les exactions intervenues à l’encontre des populations civiles », a déclaré Habiba Touré.
Par ailleurs, la coalition PPA-CI/PDCI s’insurge contre la réaction des forces de l’ordre face aux actes de violence des opposants à la tenue de l’élection. Elle pointe le « caractère ciblé des attaques, ainsi que le climat de tensions politiques qui les a précédées », affirmant qu’elles avaient « pour mobile : punir les populations pour avoir osé contester les vérités d’un quatrième mandat ».
De plus, fidèle à son mot d’ordre de marche du 11 octobre, le Front invite ses partisans à maintenir la dynamique de manifestations sur l’ensemble du territoire national. Autrement dit, cette partie de l’opposition n’est pas près de refermer la parenthèse du processus électoral, dont les résultats provisoires devraient en principe tomber ce lundi.
M. Galé






























