
Daloa/ Cohésion sociale : Des leaders formés sur la gestion des rumeurs
Lemandatexpress – “Dire non aux rumeurs, c’est dire oui à la paix. Ensemble étouffons les rumeurs et renforçons notre tissu social dans le Haut Sassandra.” Telle est la mission que s’ est assignée le Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (Cnjci) de la région du Haut-Sassandra.
À son initiative, 40 leaders à savoir les jeunes, femmes ainsi que des chefs traditionnels, de communautés et les guides religieux ont pris part à un atelier de formation les mardi 4 et mercredi 5 novembre dans un complexe hôtelier de Daloa.
Il s’est agi de renforcer les capacités des participants en matière de détection de rumeurs et de lutte contre la stigmatisation communautaire, tout en faisant d’eux des ambassadeurs de la paix et de la cohésion sociale dans la région du Haut-Sassandra. C’est pourquoi, les chefs traditionnels, de communautés, les guides religieux, les jeunes et les femmes ont été édifiés sur les mécanismes de gestion des rumeurs, mécanisme de lutte contre la stigmatisation communautaire.
Causes et impacts des deux phénomènes
Quant aux formateurs ils ont ressorti les causes et les impacts de ces deux phénomènes. Après cette étape, vient celle du diagnostic des conflits fait par les responsables des jeunes, des femmes au chef du village.
Par la suite, les femmes médiatrices vont entrer en jeu. Leur tâche consistera à faire en sorte que toutes propositions et recommandations faites soient traduites en actes concrets sur le terrain. Selon le délégué régional du Cnjci Traoré Dokoulo, à travers cette initiative, les jeunes qui constituent pour la plupart les principaux acteurs des conflits et violences ont pris leur bâton de pélerin afin de s’impliquer d’avantage dans la consolidation du climat social apaisé. “Les jeunes du Haut-Sassandra ont gagné en maturité si bien que ceux-ci ont compris la nécessité de préserver la paix. Très souvent indexés comme fouteurs de troubles, les jeunes ont pris leurs responsabilités afin de contribuer à la paix et à cohésion sociale”, a-t-il dit.
Avancer sur la voie de la paix
Un engagement salué par le représentant du préfet de région Kouamé Koffi. Kenan Honoré a par ailleurs exhorté les jeunes à faire avancer la Côte d’Ivoire sur la voie de la paix en tournant le dos à la violence.
Abondant dans le même sens, l’adjoint au maire Mme Naminata Onyondé a traduit le soutien du maire de la commune Gbeuly Stéphane Auguste à cette activité, en cela que la paix est un préalable à tout développement.
Les participants ont souhaité que de telles initiatives se perpétuent. Le projet dure six mois et prend compte les villages de Zah, Tagoura, Bédiala, Zaguiguia etc…
Moïse T Diomandé































