
Législatives 2025: vague de candidatures jeunes à la CEI, signe d’un renouveau politique
Lemnandatexpress – La date butoir pour le dépôt des dossiers de candidature à la Commission Électorale Indépendante (CEI) suscite une effervescence particulière ce mercredi. Si certains partis politiques, à l’image du PDCI-RDA, peinent encore à finaliser leurs dossiers, la journée est marquée par un fait inédit : la forte mobilisation de la jeunesse ivoirienne, bien décidée à s’imposer sur la scène politique nationale.
Contrairement aux scrutins précédents où les jeunes se contentaient souvent de jouer les seconds rôles, cette fois-ci, ils veulent être au premier plan. Dans les différents stands de dépôt de dossiers, on pouvait observer un afflux impressionnant de jeunes candidats, indépendants ou issus de formations politiques diverses, venus tenter leur chance pour les législatives du 27 décembre prochain.
« Il est temps pour la jeunesse de prendre ses responsabilités », a déclaré Basile Lobognon, candidat indépendant à Zikisso. Pour lui, les jeunes doivent désormais participer activement à la prise de décision au sein de l’hémicycle, plutôt que de subir les choix des aînés.
Même son de cloche du côté de Irène Tra Lou, jeune candidate à Zuenoula. Avec assurance, elle affirme que « le temps de placer les bâches pour les autres a pris fin ». Et d’ajouter : « Nous aussi savons laver nos mains. On peut donc être à la table des grands. Et ça commence par la volonté. »
Ces candidatures massives traduisent une nouvelle dynamique au sein de la jeunesse ivoirienne, plus consciente de son rôle et de son poids démographique.
Nombreux sont ceux qui veulent incarner une génération de rupture, prônant le renouveau et une politique plus proche des réalités locales.
À mesure que s’approchent les législatives de décembre, cette montée en puissance des jeunes candidats pourrait bien redessiner le paysage politique ivoirien, longtemps dominé par les figures historiques. Un signal fort d’une jeunesse prête à écrire une nouvelle page de la démocratie en Côte d’Ivoire.
Hilaire GUEBY






























