
Retour du PDCI-RDA à la CEI : Coulibaly-Kuibiert Ibrahime dit non.
Lemandatexpress – Le PDCI-RDA ne retournera pas à la Commission électorale Indépendante (CEI) avant les élections législatives. Répondant à une question d’un journaliste sur un plateau télé, c’est ce qu’a laissé entendre le président de la CEI Coulibaly-Kulbiert Ibrahime.
« Il parait que le PDCI vous a saisi en vue du retour de son représentant au sein de la Commission Electorale Indépendante ? », lui demande le journaliste de NCI.
Il répond : « Ce n’est pas le PDCI, c’est la personne désignée par les soins du PDCI qui nous a saisi pour solliciter son retour. Nous faisons la distinction, parce que c’est le représentant qui a prêté serment et non le PDCI. La Commission centrale a opposé une fin de non-recevoir, parce que tout simplement le fait pour la personnalité désignée par les soins du PDCI, le fait pour cette personnalité de répondre à une injonction du PDCI est une violation de son serment. Quand vous êtes désigné par un parti politique, vous n’êtes pas son représentant. Et pour assurer cette rupture avec votre mandat ou l’autorité qui vous a désigné, on vous fait prêter serment. Et puis, vous bénéficiez d’immunité, on ne peut pas vous poursuivre, vous n’êtes pas responsable des propos, des actions que vous menez dans l’exercice de votre mission. Autant d’immunités qui vous sont accordées pour assurer sereinement votre mission. Malgré cela, vous répondez à une injonction d’un parti politique, fut-il lui qui vous a désigné. Vous violez votre serment, puisque vous-même avez dit, en exécution du serment, d’exécuter votre mission en toute connaissance de cause, en toute indépendance. Donc, en exécutant une injonction d’un parti politique, vous violez votre serment. C’est un parjure. Mais en plus de cela, la loi portant organisation de la Commission Electorale Indépendante vous impose une obligation de présence. Et pendant combien de mois, le présentant ou la personnalité désignée par les soins de ce parti politique n’a pas été à la CEI», s’est ainsi exprimé le président de la CEI.
À l’entendre donc, le retour de Bamba Siaka, le représentant du PDCI-RDA au sein de la Commission centrale de la CEI, n’est pas envisageable.
Le PDCI-RDA va donc à ces élections sans représentant ni au sein de la Commission centrale encore moins au sein des Commissions locales de la CEI. Donc, la CEI reste entièrement contrôlée par le parti au pouvoir, le RHDP.
On est en droit de se demander alors par quels mécanismes, les candidats du PCI-RDA vont-ils s’assurer de la vérité qui sortira des urnes ? Même si cette requête de retour au sein de la CEI ne peut pas être satisfaite, il revient aux candidats de redoubler de vigilance en ayant des représentants dignes de confiance dans les bureaux de vote. Cela, que ce soit le recueil des données du vote, la compilation des résultats bureaux de vote per bureaux de vote, et le suvi jusqu’à la proclamation des résultats. Le handicap de la non-représentation dans les organes de la CEl doit être surmonté. Et la POCI-RDA qui parraine ses candidats doit s’y mettre à fond.
Source : Le nouveau Réveil
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