
Droits de l’homme: Le rapport annuel 2024 du CNDH présenté en séance plénière au Sénat
Lemandatexpress-Namizata Sangaré, présidente du conseil national des droits de l’Homme (CNDH), était face aux sénateurs, ce jeudi 27 novembre 2025, à l’hémicycle de la Yamoussoukro, pour la présentation du rapport annuel 2024 du CNDH, sur l’état des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
Après l’adoption, le mercredi 26 novembre 2025, du calendrier des travaux du Sénat, les élus de la Chambre haute, se sont réunis en séance plénière, à la fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, pour entamer la série d’activités s’inscrit à leur agenda. Pour ce top départ des travaux, et en présence de la présidente du Sénat, Kandia Camara ; madame Namizata Sangaré, présidente CNDH, a dressé le bilan de 2024, en ce qui concerne, l’état des droits de l’Homme dans notre pays.
« Par son rôle de vigile, le CNDH œuvre, entre autres, à alerter le gouvernement sur les violations et atteintes aux droits de l’Homme, ainsi que les menaces sur la paix. Sensibiliser, surveiller et mettre des recommandations en lien avec les politiques publiques. C’est pourquoi, le CNDH s’est impliqué dans la présidentielle d’octobre 2025. », a-t-elle défini d’entrée de propos, les attributions CNDH.

Pour l’oratrice du jour, les futures élections législatives constituent un défi majeur, à relever, pour la course à l’hémicycle : « Comme à l’élection présidentielle d’octobre 2025, le CNDH s’appliquera dans les législatives du 27 décembre 2025. L’obligation des institutions nationales des droits de l’Homme, sur la question électorale, n’est pas seulement juridique. Elle est aussi morale et politique. », a confié Namizata. Juridique parce que les droits de l’Homme sont inscrits dans notre constitution, dans nos lois, dans les engagements internationaux. Morale, parce que la dignité humaine n’est pas négociable. Et que la confiance des citoyens repose sur la certitude que leurs droits sont respectés. Politique parce que, sans le respect des droits de l’Homme, aucune élection ne peut être qualifiée de démocratique.
Aussi a-t-elle salué le président de la république Alassane Ouattara pour les progrès réalisés ces dernières années, en matière des droits de l’Homme.
La présidente de l’organisme national de défense des droits de l’homme, a fait savoir qu’au niveau des droits civils et politiques, le conseil a relevé : l’insuffisance du cadre juridique de lutte contre la corruption et des infractions assimilées ; la situation des détenus de nationalité étrangère, dans les établissements pénitentiaires, dont 3211 ne peuvent lire et écrire en français sur 6740 détenus visités. A cela s’ajoutent de nombreuses plaintes enregistrées.
Selon Namizata Sangaré, depuis 2019, le CNDH a enregistré 17.614 plaintes des populations, dont 16.136 ont été traitées. La partition du CNDH, en plus de certains devoirs régaliens, a été aussi le déploiement de 2350 observateurs qui ont monitoré dans 9400 lieux de votes sur 11835, soit un taux de couverture de 79% des lieux de vote, a également mentionné, la présidente de ladite institution.
« La question des droits de l’Homme demeure une question essentielle pour la vie de la nation. C’est pourquoi, le chef de l’Etat, ne ménage aucun effort, pour faire de ce sujet, un axe fort de sa politique de gouvernance», a confié Kandia Camara au pupitre, en présidant les travaux du jour.
Joseph kouakou






























