
Diabo–Languibonou: Fort de son bilan, Assahoré Jacques aborde les législatives 2025 avec détermination
Député sortant de la circonscription de Diabo–Languibonou, dans la région du Gbêkê, le ministre Assahoré Konan Jacques brigue un nouveau mandat lors des législatives du 27 décembre. Pour lui, l’enjeu dépasse la simple compétition électorale : il s’agit à la fois de consolider le pouvoir du président réélu et de renforcer l’implantation du RHDP dans une zone longtemps marquée par l’influence du PDCI.
Fort d’un premier mandat bien rempli à l’Assemblée nationale, le ministre arrive à cette échéance « avec optimisme et détermination ». Il voit dans le scrutin à venir « l’occasion de donner une majorité confortable au président Alassane Ouattara pour pouvoir gérer le pays », après sa « brillante réélection du 25 octobre dernier ». Et surtout, de répondre à la confiance placée en lui par la direction de son parti : « Je pense qu’en nous faisant confiance, notre rôle c’est de faire en sorte que nous ramenions la victoire. Ces élections locales, c’est avant tout l’équation personnelle des candidats », affirme-t-il.

« Ce vote sera un geste de reconnaissance »
Assahoré Konan Jacques insiste sur les actions à fort impact menées ces dernières années dans sa circonscription. Il reconnaît qu’un député, « sans budget », a d’abord pour mission de voter les lois, mais rappelle que son rôle ne s’arrête pas là. « Grâce au Président de la République, nous avons pu poser des actes en faveur de nos populations. Je pense que ce vote, ça va être un geste de reconnaissance vis-à-vis de tout ce que nous avons pu faire grâce au Président de la République. Donc on a bon espoir », explique-t-il.
L’élu cite notamment des réalisations sociales et économiques portées durant sa première législature : « En tant que cadre, en tant que ministre, en tant que président de région, à ces trois titres, nous avons pu poser des actes en termes d’infrastructures scolaires, d’infrastructures routières, d’adduction d’eau, d’infrastructures sanitaires », souligne-t-il, rappelant le début « des remises d’ouvrages et d’écoles la semaine dernière ».
Pour lui, le bilan d’un député se mesure aussi à sa capacité « à attirer dans votre région des investisseurs ou des investissements. Et c’est ça qui compte ». Avant de résumer : « Au-delà de voter les lois, il faut être en mesure d’apporter le développement aux parents. Et c’est cette combinaison-là que nous essayons de faire ».
Une stratégie assumée pour faire basculer la zone
Assahoré Konan Jacques n’élude pas la dimension stratégique de ce scrutin dans une circonscription longtemps dominée par le PDCI. « Vous savez, notre zone, qu’on le dise ou non, c’est une zone encore à majorité PDCI. Notre rôle, c’est de faire basculer les gens », confie-t-il. Le député de Languibonou revendique plusieurs ralliements notables obtenus depuis son arrivée : « Les premières élections, nous avons réussi à faire basculer la suppléante (Dorothée Koffi). Jusqu’à preuve du contraire, je n’ai pas appris qu’elle est retournée au PDCI. Aujourd’hui, c’est une militante RHDP. »
Un autre ralliement de poids, celui de son suppléant Koumoin René, résonne comme un acquis majeur: « À ces élections, j’ai pu faire basculer l’ancien maire, sénateur, au RHDP. Pour l’instant, il a rendu sa démission au PDCI. En attendant de passer le cap des élections, il fera une déclaration solennelle pour adhérer officiellement au RHDP. » Pour le ministre, ce basculement est un symbole fort en ce se sens qu’il s’agit « d’une grande figure du PDCI dans la zone. »
Il se félicite par ailleurs de la progression du parti sur le terrain avec une base e-militant de près de 4 500 militants RHDP dans la zone. « Ce qui était inimaginable. Donc, le travail, nous le faisons au quotidien. »
« Proximité, travail et résultats»
Pour cette campagne, son message reste fidèle à sa ligne de conduite : proximité, travail et résultats. « Demander aux populations de nous faire confiance. Et nous serons en mesure de leur apporter le développement », assure-t-il. Avant de conclure, dans un ton simple et direct : « Nous, on ne vient pas à ces fonctions-là pour chercher un nom. On vient pour chercher à faire quelque chose pour nos populations. Et c’est ce qui va compter. »
Martial Galé
Lemandatexpress.net






























