
Mondial 2026/ Émerse Faé, après le tirage au sort : « C’est un devoir, presque une obligation de sortir de cette poule »
Lemandatexpress – La Côte d’Ivoire, à l’instar des pays qualifiés pour la Coupe du monde 2026, connaît ses adversaires du premier tour depuis ce vendredi 05 décembre. Au regard du tirage des Éléphants (Allemagne, Curaçao, Équateur), le sélectionneur ivoirien est formel : la qualification au second est une obligation.
Émerse Faé s’exprimait depuis Washington DC, où il a suivi en présentielle la cérémonie de tirage de cette 23e édition de la Coupe du monde des Nations de football. Aux côtés des responsables fédéraux, le champion d’Afrique 2023 a répondu aux questions du service communication de la Fédération. Se montrant à la fois optimiste mais lucide dans la perspective de ce rendez-vous mondial du ballon rond.
L’entretien
À l’issue du tirage au sort de la prochaine Coupe du monde, que pensez-vous du groupe de la Côte d’Ivoire ?
Je pense que c’est un bon groupe. Lors des trois dernières Coupes du monde, la Côte d’Ivoire n’a pas eu la chance de passer le premier tour. Avec ce groupe, nous avons l’opportunité de franchir enfin cette étape, à condition d’être sérieux et concentrés. Nous avons toutes nos chances d’atteindre le deuxième tour.
Est-ce que vous connaissez ces équipes : l’Équateur et Curaçao ?
C’est vrai que nous ne les connaissons pas très bien. Pour l’Équateur, nous savons que c’est une équipe d’Amérique latine en pleine progression, qui se qualifie régulièrement pour la Coupe du monde. Lors du dernier mondial, ils avaient affronté le Sénégal et s’étaient inclinés 2-1, mais ils avaient posé beaucoup de problèmes. C’est une équipe difficile à jouer, avec de très bons joueurs : un milieu de terrain évoluant à Chelsea, un défenseur d’Arsenal qui jouait il y a deux saisons avec Kossonou Odilon… Ils auront leur mot à dire et chercheront à gagner pour espérer se qualifier.
Curaçao, c’est le petit poucet. C’est une équipe nouvelle qui se qualifie pour la première fois à une Coupe du monde. Ils vont jouer leur chance à fond, même s’ils n’ont pas, sur le papier, des joueurs très connus. Ils peuvent créer la surprise. Et puis il y a l’Allemagne, le favori du groupe, ancienne championne du monde, qui voudra renouer avec les sommets.
Pensez-vous que la Côte d’Ivoire a toutes ses chances de sortir de cette poule ?
C’est un devoir, presque une obligation de sortir de cette poule. C’est vrai que sur les trois dernières éditions, nous sommes tombés dans des groupes de la mort. Cette fois-ci, le groupe est à notre portée. Comme je le dis toujours, il faudra prendre chaque match au sérieux, respecter chaque adversaire et surtout rester concentrés. Quand on affronte une équipe considérée comme moins forte sur le papier, on peut avoir tendance à se relâcher. Il faudra éviter cela. En Coupe du monde, le niveau d’exigence et de concentration doit être maximal, et aucun adversaire ne doit être négligé.
Quel est l’objectif qui vous a été assigné pour cette Coupe du monde ?
L’objectif est de passer la phase de poules pour la première fois dans l’histoire du football ivoirien, puis de s’inspirer du parcours du Maroc lors du dernier mondial pour aller le plus loin possible. Le football africain progresse énormément. Nous faisons partie des meilleures nations du continent. Nous devons donc contribuer à redorer les couleurs de la Côte d’Ivoire, qui fait son retour à la Coupe du monde, et de l’Afrique, qui aura neuf voire dix représentants. Ensemble, nous devons aller chercher ce premier titre mondial pour l’Afrique.
Source : Sercom Fédération ivoirienne de football
NB : le titre, le chapô et l’accroche sont de notre rédaction































