
Affaire blocus devant la résidence d’Affi : Simon Doho et le PDCI-RDA dénoncent une « autocratie électorale »
Lemandatexpress – Le président du groupe parlementaire PDCI-RDA, Simon Doho, s’est rendu ce lundi au domicile du président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, après le blocus signalé devant sa résidence. À la tête d’une délégation, le député PDCI a tenu à exprimer la solidarité et le soutien de son parti à l’ancien Premier ministre, visiblement secoué par les récents événements.
Dans une vidéo consultée par Lemandatexpress, Simon Doho est revenu sur les raisons de la visite. « Comme tous les Ivoiriens, nous avons vu les images de ce siège autour du domicile du Premier ministre Affi N’Guessan, ainsi que la bousculade qui s’en est suivie. C’était une véritable armée qui a assiégé sa maison », a-t-il déclaré.
L’élu de la nation a expliqué être venu d’abord « saluer » le président du FPI et constater qu’il est « en vie et en bonne santé ». « Nous sommes heureux d’être avec lui. Nous sommes venus lui manifester notre soutien », a insisté Simon Doho.
Un acte de solidarité politique
Pour le président du groupe parlementaire PDCI-RDA, cette démarche s’inscrit dans une logique de solidarité politique. « Ce n’est pas un combat contre qui que ce soit. Le président Affi N’Guessan et le président Laurent Gbagbo ont tracé, il y a des années, le chemin de la démocratie. Et c’est sur ce chemin que nous sommes aujourd’hui. Nous voulons simplement que notre nation devienne pleinement démocratique », a-t-il affirmé.
“Non à l’autocratie électorale”
Poursuivant son propos, Simon Doho a réaffirmé l’engagement du PDCI-RDA, en coalition avec le PPA-CI, à contester la candidature du président Alassane Ouattara. « Nous disons non à l’autocratie électorale. Nous serons aux côtés du président Affi pour que la Côte d’Ivoire prenne un autre chemin, un chemin de liberté et de dignité pour les générations à venir », a-t-il déclaré.
Le député a profité de l’occasion pour lancer un appel à la mobilisation pacifique, affirmant que les Ivoiriens doivent rester prêts, mener ce combat dans la paix, dans le calme, et continuer à s’exprimer librement.
Entre liberté d’expression et respect de la loi
Simon Doho a également rappelé que la Constitution ivoirienne garantit à chaque citoyen le droit d’exprimer son opinion et de manifester pacifiquement.
Mais au-delà de ce rappel républicain, un point mérite d’être souligné : lorsque l’Autorité administrative interdit une manifestation, le respect de la décision s’impose à tous.
Pourtant, une partie de l’opposition semble désormais faire du refus d’obéir aux institutions un mode d’action politique.
M. Galé































