
Le Front Commun (PPA-CI-PDCI-RDA) dresse un bilan alarmant de 519 victimes, incluant arrestations, enlèvements et décès
Le Front Commun regroupant le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) et le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA) a révélé ce jeudi 23 octobre 2025, un bilan réactualisé et particulièrement sombre des conséquences de la marche pacifique qu’ils avaient organisée le 11 octobre 2025.
Selon le communiqué de la Porte-Parole du Front Commun, Me Habiba Touré, une liste de 519 personnes a été dressée, recensant des individus qui auraient été arrêtés, enlevés ou même tués suite à cette manifestation en faveur de la justice, de la démocratie et de la paix.
« Ils ont marché pour la justice, la démocratie et la paix. Ils ont été arrêtés, enlevés, parfois même tués, » a martelé Me Habiba Touré dans sa déclaration.
Cette liste, bien que qualifiée de « récapitulative et non exhaustive » par le Front Commun, met en lumière l’ampleur de la répression qui aurait suivi l’événement. Le Front Commun dénonce avec force les agissements du régime, estimant qu’il « montre, une fois de plus, qu’il préfère la force à la légitimité, et la répression à la justice. »
En réponse à cette situation critique, et conformément à leur déclaration conjointe du 18 octobre 2025, le PPA-CI et le PDCI-RDA ont mis à la disposition des populations deux numéros d’urgence afin de compléter le recensement des victimes : * +225 07 07 46 05 58 * +225 07 68 61 19 65« Aidez-nous à le compléter ! » a lancé la Porte-Parole, soulignant l’appel à la solidarité citoyenne pour établir la vérité.
Le Front Commun s’est engagé à apporter assistance et soutien à toutes les personnes concernées. Me Habiba Touré a également réitéré la promesse que « toutes les victimes décédées, et les victimes de ces arrestations arbitraires seront réhabilitées et indemnisées » le jour où le peuple « recouvrera ses droits. »
« Elles ne sont pas des criminelles. Elles sont victimes de la violation de leurs droits constitutionnels. Elles doivent être respectées et bénéficier de toute notre solidarité, » a-t-elle conclu, dressant un réquisitoire contre l’atteinte aux droits fondamentaux des manifestants pacifiques.
HG






























