
Loh-Djiboua : Les leaders de jeunesse de la région s’opposent à l’installation des Dozos
La Confédération des organisations de jeunesse du Loh-Djiboua (COJEL) est montée au créneau ce jeudi pour exprimer son profond désaccord face à l’implantation annoncée des Dozos dans plusieurs villages de la région. Dans une correspondance adressée au préfet du Loh-Djiboua, la structure présidée par Jean Mermoz Toty dénonce fermement ce qu’elle qualifie de “manœuvre tendancieuse et injustifiable”.
La réaction de la COJEL fait suite à une note circulaire émanant de M. Dosso Sory, Président de la Fédération des Dozos de Côte d’Ivoire, annonçant la mise en œuvre d’une feuille de route visant à étendre les activités de l’organisation dans certaines localités du Loh-Djiboua.Pour la jeunesse régionale, cette initiative ne saurait prospérer dans un contexte sociologique où la présence des Dozos est perçue comme étrangère et inadaptée aux réalités culturelles du peuple Dida.

“La position clivante du corps des Dozos, en raison de leur nature tribale, ne correspond en rien aux besoins ni à l’organisation sociale de nos villages”, fait remarquer la COJEL dans son courrier.
Par ailleurs, la confédération rappelle que la gestion de la sécurité et de la paix incombe exclusivement aux forces républicaines, à savoir la police et la gendarmerie, et non à une structure parallèle aux contours jugés flous. La jeunesse du Loh-Djiboua y voit une menace potentielle à la cohésion sociale et à la stabilité de la région.

Face à cette situation, la COJEL dit se réserver le droit de s’opposer à toute tentative d’implantation d’une faction des Dozos sur le territoire régional. Elle appelle à une réaction diligente des autorités administratives afin de préserver la paix et la quiétude des populations locales.
HILAIRE GUEBY





























