
Élection à la Présidence de la CONAFESCI : Dabonné et Zolobé veulent le fauteuil de Soumahoro
Lemandatexpress – La bataille est officiellement lancée pour la présidence de la Conférence Nationale des Fédérations Sportives de Côte d’Ivoire (CONAFES-CI). Trois candidats ont vu leurs dossiers validés, ouvrant ainsi la voie à une élection très attendue, prévue pour ce vendredi 27 juin 2025 au Plateau.
Le comité électoral a validé les dossiers de SOUMAHORO MAMADOU (Fédération Motocyclisme de Côte d’Ivoire);
ZOLOBE HONORE (Fédération Ivoirienne de Badminton), DABONE SEYDOU (Fédération Ivoirienne de Judo et Discipline Assimilées).
À la tête de la Fédération de Motocyclisme de Côte d’Ivoire, Soumahoro Mamadou est candidat à sa propre succession. Président sortant, il entend consolider les acquis tout en renforçant les liens entre les fédérations et les autorités sportives nationales.
Président de la Fédération Ivoirienne de Badminton, Zolobé Honoré se présente comme un challenger sérieu pour cette élection. Candidat face à celui que les jeunes présidents appelent affectueusement le doyen, il avait été vu comme un traite. Car pour beaucoup, sa candidature a été vu comme un poignard dans le dos de l’équipe diriger par Soumahoro ou il devrait être le Directeur de campagne. L’homme dit vouloir donner un nouveau souffle à la structure. Il prône une vision moderne et plus inclusive de la Conférence.
À la tête de la Fédération Ivoirienne de Judo et Disciplines Assimilées, Dabonné Seydou a déposé sa candidature dans les dernières heures précédant la clôture des dépôts. Reconnu dans le milieu pour son engagement et son influence, il est perçu comme un adversaire redoutable dans cette course à trois. Son objectif : donner un nouveau souffle à la Conférence et rétablir un dialogue plus ferme avec les autorités sportives.
Au-delà des ambitions individuelles, cette élection revêt un enjeu crucial pour la gouvernance du sport en Côte d’Ivoire. Chaque candidat entend redéfinir la place de la CONAFES-CI dans les grandes orientations du ministère des Sports. Il s’agit aussi de renforcer l’unité et la représentativité des fédérations sportives.
Initialement prévue il y a lors du mois de mars, cette élection avait été interrompue de manière soudaine, sans justification claire de la part du ministère. Ce précédent jette une ombre sur l’actuel processus électoral, même si les parties prenantes affichent leur engagement à aller jusqu’au bout cette fois-ci. Le verdict tombera ce vendredi 27 juin.
Izou Dine































