
“Ma ville en peinture”/Abidjan abrite la première édition internationale
Lemandatexpress – Après avoir conquis le cœur du public burkinabè à travers quatre éditions mémorables, le festival “Ma ville en peinture”, a franchi d’autres frontières, en s’ouvrant désormais à de nouveaux horizons.
C’est à Abidjan, ville emblématique de la culture africaine, que la première édition internationale se déroule, du vendredi 27 au dimanche 29 juin 2025, à l’Espacevie-Talle, sis aux 2 Plateaux (Cocody).
L’édition 2025 qui planche sur le thème: “Peindre ensemble, bâtir la paix”, se veut un rendez-vous artistique d’activités riches, conviviales et profondément engagées.
Un projet artistique au service de la cohésion sociale

Dès les premiers instants de la cérémonie, Adjaratou Ouédraogo, promotrice du festival, a rappelé que l’ambition de cet événement va bien au-delà de l’esthétique. « L’objectif est de peindre ensemble, amener les populations à découvrir l’art plastique », a-t-elle déclaré avec conviction.
Ainsi, à travers des ateliers de peinture, des moments de partage, et une ouverture gratuite au public, l’événement invite à une participation active. La peinture devient alors un outil d’union, un langage qui dépasse les frontières, les cultures, les origines, comme le rappelle Adjaratou avec justesse
En effet, si le festival voit le jour pour la première fois en Côte d’Ivoire, il n’est pas né ici. Comme l’a précisé sa fondatrice, “Ma ville en peinture” est un repiquage de l’événement qu’elle organise au Burkina Faso depuis plusieurs années. Forte de son expérience de 20 ans comme artiste peintre, sculptrice et réalisatrice de films d’animation, Adjaratou souhaite aujourd’hui étendre cette initiative à d’autres capitales africaines, poursuivant ainsi sa mission d’unir les peuples par les couleurs et la créativité.

Un élan salué par les institutions
La cérémonie de lancement a également vu la présence remarquée du Directeur des arts au ministère de la Culture et de la Francophonie, Henri Nkoumo. Il a salué l’engagement de l’artiste en ces mots : “L’artiste, souvent, est confiné dans son atelier. Et quand il décide d’abandonner ses créations pour offrir son énergie aux autres, c’est un acte qu’il faut saluer”.
De plus, il a tenu à rassurer la promotrice quant au soutien institutionnel du ministère, convaincu de la portée culturelle et sociale du festival.
Quand les pinceaux racontent le monde
En somme, “Ma ville en peinture” ne se limite plus à une ville : il devient un langage commun. De Ouagadougou à Abidjan, et bientôt dans d’autres pays africains, le projet trace une fresque vivante où chaque coup de pinceau raconte une histoire de paix, de résilience et d’espoir.
Toue la population est invité à vivre ce moment et à se laisser emporter par la magie des pinceaux, par l’éclat des couleurs et la profondeur des messages que les artistes partageront avec vous.
Pacôme N’Goran































