Présidentielle 2025 / Le député de Bouaké, Malick Fadiga, prévient : « Que le pluralisme politique soit un facteur de dynamisme démocratique et non de division »
Lemandatexpress- Député de Bouaké commune, l’honorable Malick Fadiga, s’est exprimé samedi 19 juillet lors d’un café politique organisé par l’Union pour la continuité (UPC), autour du thème : « Élections 2025 : comment préserver la cohésion sociale face aux enjeux politiques ? ».
Dans une atmosphère d’écoute et de dialogue, l’élu RHDP a livré un message fort en mettant en avant la cohésion sociale. « L’une des richesses de notre pays réside dans son pluralisme politique et culturel. Cette diversité doit être un facteur de dynamisme démocratique et non de division », a-t-il martelé.
Alors que les échéances électorales de 2025 approchent à grands pas, le parlementaire a profité de la tribune offerte par l’UPC, pour insister, en outre, sur l’importance de renforcer les dynamiques positives qui animent la société ivoirienne. Il a appelé, de ce fait, à la consolidation des acquis récents en matière de gouvernance, de réconciliation et de dialogue social, des fondements essentiels d’une démocratie moderne.
Dans cette optique, Malick Fadiga a mis l’accent sur le rôle crucial de la jeunesse, notamment à travers l’usage responsable des réseaux sociaux.
« Les jeunes de notre génération représente l’avenir de la Nation. Elles doivent être non seulement entendues, mais aussi responsabilisées. Les réseaux sociaux doivent devenir des espaces de connaissance, de paix, non des foyers de haine ou de désinformation », a-t-il exhorté.
Dans le même esprit, il a appelé les leaders politiques à centrer leurs débats sur les projets et les idées, plutôt que sur les personnes. Citant Nelson Mandela, il a rappelé que « le respect mutuel est le fondement de la coexistence pacifique ».
Pour l’honorable Fadiga, la cohésion sociale ne peut être atteinte sans la confiance dans les institutions, ni sans une inclusion réelle de la société civile dans le processus démocratique. Et de saluer les efforts entrepris en matière de développement, de modernisation des infrastructures et de renforcement de l’État de droit, tout en soulignant que ces acquis doivent servir le vivre-ensemble.
« La cohésion sociale n’est pas l’affaire d’une seule catégorie d’acteurs. Elle est une construction quotidienne où chacun a un rôle à jouer : pouvoir public, société civile, jeunesse, médias, influenceurs.»
En conclusion, Malick Fadiga a réaffirmé son engagement en faveur d’un climat électoral apaisé et inclusif. Selon lui, la présidentielle d’octobre 2025 doit être un moment de maturité démocratique, au service d’une nation fière de ses progrès et confiante en son avenir.
Martial Galé
