
Assalé Tiémoko après le boycott parlementaire : « Un député est au service d’un peuple, pas d’un parti politique ! »
Lemandatexpress – À la suite du boycott de la cérémonie d’ouverture de la dernière session parlementaire de la mandature 2021-2025 par plusieurs députés de l’opposition, Assalé Tiémoko, député-maire de Tiassalé, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour réaffirmer sa vision de la fonction parlementaire.
Dans une publication sur son compte Facebook officiel, il a déclaré : « un député est au service d’un peuple, pas d’un parti politique ! » Cette déclaration, simple mais percutante, intervient dans un contexte de tensions politiques. Les députés du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) ainsi que des non-inscrits, dont Pascal Affi N’Guessan, Djè Bi Djè Olivier et Assalé Tiémoko lui-même, ont choisi de boycotter la séance d’ouverture de la deuxième session parlementaire.
Ce geste, lourd de sens, marque leur désaccord avec la conduite des affaires parlementaires en cette fin de législature.
Assalé Tiémoko, connu pour son franc-parler et son engagement en faveur de la transparence, a profité de cette prise de position pour rappeler les fondements de son engagement politique : placer les intérêts des populations au-dessus des considérations partisanes. « La défense des populations avant toute considération partisane », a-t-il insisté, une ligne de conduite qu’il affirme suivre depuis son entrée à l’Assemblée nationale.
Sa sortie a immédiatement suscité une vague de réactions sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes saluent son indépendance d’esprit et sa volonté de rompre avec les logiques d’allégeance partisane. « C’est grâce à vous qu’on sait aujourd’hui qu’un député peut s’opposer aux autres députés du pouvoir pour défendre le peuple », a commenté un internaute.
Cependant, certains observateurs expriment des réserves quant à sa proximité apparente avec les groupes parlementaires de l’opposition, notamment le PPA-CI et le PDCI-RDA. Pour ces voix critiques, une telle association, même de circonstance, pourrait fragiliser son image d’élu libre et incorruptible.
« Vous avez le soutien du peuple parce qu’on a foi en vous. Ne commettez pas cette erreur de vous associer à ces anciens partis », a averti un autre internaute.
Entre reconnaissance populaire et attentes élevées, Assalé Tiémoko continue d’alimenter le débat politique ivoirien. À la veille d’échéances électorales importantes, sa voix, à la fois singulière et dérangeante, reste un marqueur fort du paysage parlementaire, et un rappel que l’indépendance en politique demeure un exercice à la fois fragile et exigeant.
Izou Dine





























