
Région du Bélier / La sous-préfecture de Molonoublé sollicite le gouvernement pour son développement
Lemandatexpress – La sous-préfecture de Molonoublé, fort de 43 villages, située dans le département de Didiévi, entend amorcer son développement, sous le leadership et la vision éclairée du président Alassane Ouattara. Le samedi 25 octobre 2025 dernier, lors de notre passage dans cette zone, pendant le scrutin présidentiel, des populations très préoccupées, de voir leurs localités se développer, se sont confiées à « Le mandat ».
Avec 75, 40 %, de suffrages en faveur du andidat du RHDP, lors de l’élection présidentielle d’octobre 2025, les populations de Molonoublé ont confié leur destin, au président de la république, Alassane Ouattara. « Sortir de la précarité et prendre le train du développement », constituent entre autres, les vœux tant caressés, pour les habitants de la circonscription de Molonoublé, une zone enclavée; font chef-lieu de sous-préfecture, est situé à 15 kilomètres en bordure de l’autoroute du Nord.
Cette position stratégique devrait en principe permettre aux populations de bénéficier des retombées, en matière de développement. « L’autoroute passe à 15 kilomètres de notre chef-lieu de sous-préfecture. Et lors de la construction de cet ouvrage, il n’y avait pas eu de bretelles pour entrer et sortir. Nous pensons que le gouvernement va se pencher sur la question. C’est un chef-lieu de sous-préfecture qui comprend 43 villages. C’est la plus grande sous-préfecture du département de Didiévi. Nous souhaitons que le gouvernement règle cette situation , afin d’offrir la possibilité à nos parents, d’écouler plus facilement leurs productions. Mais aussi, de venir rencontrer leurs parents de temps en temps, pour parler de développement », à plaidé, Séraphin Koffi, cadre de Molonoublé .
Mais au-delà de l’aspect économique, demeurent les sujets relatifs à l’éducation et à la santé. L’accroissement des capacités d’accueil des écoles primaires, secondaires, ainsi que celui du centre de santé urbain. En évoquant ses sujets majeurs, le natif de Molonoublé a déclaré ceci : « Nous attendons aussi, l’augmentation des capacités d’accueil des écoles primaires et secondaires. Nous disposons seulement de deux écoles publiques dans la sous-préfecture. Nous en voulons plus. Parce que les villages sont éloignés. Les enfants empruntent très tôt le chemin de l’école, et en reviennent tard pour rejoindre leurs parents. Cela peut perturber le processus d’apprentissage. Pour des enfants de bas âges, il n’est pas intéressant de faire de longs chemins pour leur formation scolaire. »
Concernant le domaine de la santé, il apparaît nécessaire, selon notre interlocuteur, de réhabiliter le centre de santé urbain, du chef- lieu de sous-préfecture. « La population dépasse 20 000 habitants et il y a un seul centre de santé urbain. Il va falloir le renforcer et agrandir pour faire face aux besoins des populations en matière de santé. Nous appelons aussi de tous nos vœux, à la promotion des activités génératrices de revenus au profit de nos jeunes et de nos femmes dans la zone », a-t-il conclu.
En plus des besoins évoqués, plus haut, le volet infrastructure, a été la préoccupation de M. Yao Siméon, instituteur à la retraite habitant le village d’Ayengrebo. Pour le pédagogue, le bitumage des différents tronçons, pour le désenclavement des localités, serait une priorité parmi tant d’autres. Il s’est voulu clair et précis : « Nous sommes situés sur un axe qui part de Dimbokro à Bouaké. C’est une route régulièrement empruntée, au moment où nous étions encore élèves. Des véhicules de transport, faisant la ligne Dimbokro -Bocanda-Didiévi- Bouaké, et passaient par ici. Aujourd’hui, cette voie a besoin d’être bitumée. Car elle pourra desservir, le département de Dimbokro et celui de Didievi. Et aussi une partie du département de Bouaké (N’Djebonoua). Il y a environ 100 villages qui sont alignés tout le long de cette voie-là», a-t-il noté. Pour Siméon Yao, c’est ce qu’il faut envisager. “Nous prions Dieu pour que cela se réalise. Nous avons fait cas au ministre Amedé Kouakou, lors de son passage dans notre zone.»
Joseph Kouakou































