Protection civile: L’ONPC enregistre plus de 48.000 interventions en 2022
« En 2022, ce sont plus de 48.000 interventions qui ont été réalisées à la fois par le GSPM et l’ONPC, et celles-ci portent généralement sur les accidents de la circulation, les incendies, l’assistance à personne en danger, la pollution et les inondations ». Tel est le bilan de l’année 2022 de l’Office National de la Protection Civile (ONPC). Il a été dressé par le Préfet Hors Grade Amankou Kassi Gabin, Directeur général de cette structure, ce mardi 4 avril, dans le cadre de la tribune ‘’Tout savoir sur…’’, au Plateau.
A cet effet, Amankou Kassi Gabin a invité les populations installées dans les zones à risque de prendre des précautions idoines contre les risques de la saison pluvieuse à venir. Car, à l’en croire, les perspectives climatiques de 2023 de la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologue (SODEXAM) annoncent des pluies excédentaires dans la période de mars, avril, mai et juin 2023. Et avec des pics généralement observés dans les mois de juin et juillet de chaque année. « Pour l’année 2022, plus de 650 événements ont été signalés sur l’ensemble du territoire à l’occasion de la saison des pluies. Ces événements ont été classés dans les catégories d’inondation d’habitations et de voiries, de montée des eaux, de glissement de terrain, d’éboulement », a notifié le Préfet Hors Grade.
Ainsi, pour répondre efficacement à cette situation, l’ONPC déploie une stratégie qui se décline en en trois (03) phases. Il s’agit de la prévention et de préparation (avant les pluies) ; la réponse opérationnelle ou d’intervention (pendant les pluies) ; la post-crise (après les pluies).
Cependant, le Dg de l’ONPC a dénoncé des pratiques de certaines populations qui n’aident pas les pompiers civils. « Les services d’incendie et de secours, qui ont pour travail de sauver des vies, des biens des personnes et de préserver l’environnement sont souvent pris à partie lorsqu’ils sont en opération. Leurs engins sont caillassés, C’est, au-delà, de l’incompréhension », s’est indigné le DG de l’ONPC. Pour lui, il devrait avoir une véritable cohésion entre les services de protection civile et les populations ivoiriennes.
Par ailleurs, au titre des missions, Amankou Kassi Gabin a souligné l’intervention de l’ONPC dans la gestion des effets néfastes des pluies, notamment les inondations qui ajoutent un défi supplémentaire au rôle de l’Office. Le Dg de l’ONPC a situé les causes de ces phénomènes naturels. A l’en croire, celles-ci sont dues à la forte urbanisation d’Abidjan et des grandes villes de l’intérieur, l’installation anarchique des populations, la perte de la couverture végétale, l’occupation des zones non-constructibles, le non-respect des règles d’occupation de terrain de construction, l’incivisme des populations etc.
Zéphirin Gohia