
Agriculture/Santé des plantes par l’approche « One health »: Les experts préconise une approche régionale
Au second jour du 15e Symposium de la Société internationale des plantes tropicales à racines et tubercules, branche Afrique (ISTRC-AB) qui se tient depuis lundi à Abidjan, une grande conférence sur la santé des plantes par l’approche « One Health » a été organisée.

Y ont pris part, tous les « acteurs clés » de la santé des plantes d’Afrique de l’Ouest et centrale mais au-delà. Avec notamment, la présence de l’Union Africaine (UA), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il faut, avant tout, savoir que l’approche « One Health » ou « une seule santé » en français, tient compte des liens entre la santé animale, la santé humaine et l’environnement dans une approche globale des enjeux sanitaires.
Alors que, d’aucuns continuent encore d’inclure la santé des plantes dans l’environnement, le Directeur exécutif du Centre régional d’excellence Wave pour les phytopathogènes transfrontaliers, Pr Justin Pita, est catégorique : « ça ne devrait pas se faire ». Parce que, poursuivra-t-il, nous militons pour que la santé des plantes soit plutôt un pilier, à part entière de l’approche One Health ».

Pour y parvenir, l’expert invite les acteurs de la santé des plantes à être organisés ; Il faut aussi que le secteur de la santé des plantes soit structuré, dans une approche régionale. « C’est pour cela, qu’il fallait établir des collaborations, des synergies, avec toutes les institutions (CEDEAO, CEAC) » afin de mener des réflexions communes.
En tout cas, les organisateurs de cette conférence peuvent compter sur les autorités ivoiriennes. Puisque, au dire du Directeur de Cabinet du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Arsène Kobéa, : « C’est une activité qui est d’actualité ; d’autant plus qu’elle rentre dans la préoccupation du gouvernement ».

A cet effet, en Côte d’Ivoire, un programme de restructuration de la recherche est en cours, à travers les Programmes nationaux de recherche et d’innovation. Cela, justifiera Pr Arsène Kobéa , « Pour qu’ensemble, toutes les synergies soient rassemblées afin de pouvoir cibler toutes les maladies (transfrontalières, des fois) aussi bien des plantes, des animaux que des hommes de sorte qu’on puisse avancer très vite et trouver des solutions ».
Comme CABI, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) fait partie des co-organisateurs de cette réunion.
Mathias Kouamé