
Élection présidentielle: le parrainage citoyen concerne désormais les 31 régions et deux districts autonomes
Lemandatexpress – Ce mercredi 07 mai 2025, s’est tendu au palais présidentiel de la République de Côte d’Ivoire, sis au Plateau-Abidjan, un conseil des ministres. Ce conseil a adopté au titre du ministère de l’Intérieur et de la sécurité une ordonnance portant modification du code électoral en son article 51 et le projet de loi de ratification y afférent.
A propos, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a annoncé que l’ordonnance de parrainage pour les candidats aux élections présidentielles, concerne désormais les suffrages dans les 31 régions ainsi que les deux districts autonomes, à savoir Abidjan et Yamoussoukro.
Selon le porte-parole du gouvernement, le électoral en son article 51 fait obligation à chaque candidat de l’élection présidentielle de république de produire une liste d’électeurs consentants à accorder leur parrainage à la candidature, soit 1% de l’électoral local dans au moins 50% des districts autonomes et régions.
“Sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), cette ordonnance précise que l’électorat local concerné par les parrainages est celui des 31 régions et des deux districts autonomes que sont Abidjan et Yamoussoukro”, a relevé Amadou Coulibaly.
Poursuivant, M.Coulibaly a indiqué que cette mesure vise à éviter une augmentation du nombre de circonscriptions d’administratives où les parrainages seraient requis en raison de l’augmentation du nombre de districts, qui sont passés de deux à quatorze par l’effet du décret n°2021-276 du 09 juin 2021, portant création de 12 districts autonomes.
Amadou a rappelé, par ailleurs, que le parrainage citoyen est une mesure qui s’explique en ce sens qu’elle renforce la base démocratique de l’élection et permet que tous les candidats puissent déposer leur candidature sur avec une certaine crédibilité. Répondant, ainsi, à l’Alliance pour la Démocratie et la Paix (ADP), dirigée par Jacob Mamadou Coulibaly, qui a convoqué le gouvernement devant la Cour de Justice de la CEDEAO sur le sujet.




























