
Humanitaire : le HCR va cesser l’essentiel de ses activités en Côte d’Ivoire…
Lemandatexpress – Au regard des de ses financements de moins en moins conséquents, le Haut commissaire aux réfugiés se trouve dans le obligation de réduire la voilure en termes de services dans la sous-région ouest-africaine, notamment en Côte d’Ivoire.
Alors que 184 500 réfugiés installés en Côte d’Ivoire, au Liberia, au Ghana, au Bénin et au Togo étaient soutenus par le HCR, les données sont sur le point de changer. En effet, comme le rapporte RFI, faute de financement, ce Bureau des Nations unies va réduire ses effectifs et cesser l’essentiel de ses activités d’ici la fin de l’année.
« Cette crise financière est venue soudainement, elle est très importante. On avait demandé de répondre à des besoins qui couvraient 57 millions de dollars. Nous n’avons reçu que 16% à l’heure actuelle », a confié Olivier Beer, représentant multi pays
Par conséquent, l’agence onusienne va conserver une présence minimale dans les quatre pays côtiers. L’agence onusienne va accompagner les gouvernements à prendre le relais alors que les arrivées se poursuivent, notamment en Côte d’Ivoire où la présidence estime à 80 000 le nombre de demandeurs d’asile. Des activités autour de leur encadrement comme l’identification tournent au ralenti.
« Si nous ne pouvons pas retrouver du financement pour cette surveillance des frontières, alors là oui, en effet, on aura beaucoup moins de visibilité sur les afflux. Il faudrait que les services sociaux de base puissent aussi être renforcés dans les différentes régions où il y a les réfugiés, pas seulement dans deux régions », interpelle l’émissaire du HCR.
Le HCR plaide pour un sursaut de solidarité internationale pour soutenir les états côtiers. En Côte d’Ivoire, selon des sources gouvernementales, les besoins sont estimés à 12 millions d’euros pour couvrir les domaines prioritaires, l’alimentation, la santé, l’éducation ou encore la cohésion sociale.
Cette réduction des services du HCR intervient dans un contexte marqué par la fin des aides américaines à plusieurs organisations non gouvernementales.
M.Galé, avec RFI































