
Université Taharqua Sarê: Beugré Mambé soutient les programmes de formation de l’Institut de Théologie et des Sciences Religieuses
Sous le haut patronage et en présence effective du Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, l’Université Taharqua Sarê a procédé, ce jeudi juin, au CERAP de Cocody, au lancement officiel des programmes de formation de son Institut de Théologie et des Sciences Religieuses (ITSR). Cette cérémonie marque l’aboutissement du symposium sur les sciences religieuses, initié le 20 février dernier par cette institution académique.
Spécialisée dans les sciences sociales et humaines, l’Université Taharqua Sarê, fondée par le professeur Essane Séraphin, franchit ainsi une nouvelle étape majeure dans son développement. À l’issue du symposium, elle a dévoilé les programmes de formation de ses structures académiques spécialisées dans l’étude des phénomènes religieux et de leur impact sociétal.
Parmi les nouvelles entités annoncées figurent : la chaire en leadership en enseignement “Mambé Marthe Irma” sur Femme et religion, l’École fondamentale des disciplines rares, l’École pratique capital humain et développement, l’École pratique management, religion et spiritualité.

Dans une atmosphère solennelle et empreinte de spiritualité, l’événement a réuni chercheurs, universitaires, étudiants et gardiens de la tradition.
Prenant la parole, le Premier ministre Beugré Mambé a salué « le travail titanesque de recherche et de formation » mené par le professeur Essane Séraphin, en collaboration avec son alter ego, le professeur Antoine Hauhouot-Asseypo, président honoraire de l’ASCAD et président du symposium. « Ce sont deux érudits dont j’allie toujours les écrits à mes actions », a-t-il confié.
S’appuyant sur des références bibliques, le Premier ministre a mis en lumière la pertinence de ce projet universitaire, qui place la dignité humaine au cœur de ses formations. « Cette université est un grand pari pour un développement intégral de la personnalité humaine, fondé sur l’épanouissement ontologique. Elle engage l’homme dans toute sa profondeur », a-t-il affirmé. Selon lui, l’Université Taharqua Sarê est un levier stratégique pour former une jeunesse ivoirienne et africaine apte à s’imposer demain dans un monde hautement concurrentiel. À condition, a-t-il souligné, d’être « déterminée, sérieuse, organisée et prête à travailler ».

Inspiré des modèles internationaux tels que l’Institut d’Études Religieuses de Montréal ou encore l’Institut d’Étude des Religions et de la Laïcité de Paris, l’ITSR d’Abidjan est une première dans l’espace francophone subsaharien. Il positionne la Côte d’Ivoire au cœur d’un réseau académique international dédié à la réflexion sur les enjeux spirituels, éthiques et sociétaux contemporains. Plus qu’un simple établissement diplômant (Licence, Master, MBA, DESS), cet institut mise sur la transmission du savoir. Le professeur Hauhouot-Asseypo a, d’ailleurs, rappelé que l’objectif est de former « des leaders éclairés, capables de penser par eux-mêmes ».

Pour sa part, le professeur Essane Séraphin a exprimé toute sa gratitude au Premier ministre pour son appui constant à cette initiative novatrice. « Je salue en vous la grande. Grâce à vous, nous avons pu nous rendre en Europe, au Canada pour rencontrer nos collègue. Lorsqu’un homme politique vient au contact des chercheurs et des savants, c’est un geste rare et précieux », a-t-il déclaré. Il a également salué « la grandeur d’action » du chef du gouvernement, illustrée par les succès organisationnels des Jeux de la Francophonie 2017 et de la CAN 2023.
À noter que l’ITSR entend proposer des débouchés variés à ses futurs diplômés, dans des secteurs aussi divers que l’enseignement, la bioéthique, la médecine, la communication ou encore le travail communautaire.
Martial Galé





























