
Revue conjointe : Beugré Mambé dresse un bilan probant des réformes éducatives (2011-2025)
Lemandatexpress – Le Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé, a présidé la cérémonie d’ouverture officielle de la Revue conjointe du secteur Éducation-Formation, ce lundi 14 juillet 2025, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody.
Cette rencontre, qui a réuni les acteurs du système éducation-formation, les partenaires techniques et financiers, des membres du gouvernement et des autorités administratives, a été l’occasion pour le Premier ministre de mettre en lumière, avec gravité et optimisme, les avancées majeures réalisées dans le secteur entre 2011 et 2025.
Robert Beugré Mambé a indiqué, lors de son adresse, que ces bons résultats s’inscrivent dans l’engagement du gouvernement, propulsé par la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, de bâtir un système éducatif équitable, performant et inclusif, au service de chaque citoyen ivoirien, en vue de construire un développement durable.
« Depuis treize ans, notre pays a su doubler, voire tripler, les principales infrastructures éducatives par rapport à la période 1960-2011. Cette dynamique traduit une ambition forte : garantir à chaque Ivoirienne et à chaque Ivoirien les mêmes chances de réussite », a fait savoir Beugré Mambé.
Poursuivant, le chef du gouvernement a signifié qu’entre 2011 et 2025, le système éducatif a connu une progression remarquable, avec un taux brut de scolarisation au primaire passé de 83,8 % à plus de 100 %. Il a également relevé un doublement du taux d’accès au premier cycle du secondaire, avec une multiplication par plus de quatre du nombre de classes préscolaires, 608 collèges et lycées publics supplémentaires, et un taux d’achèvement du lycée désormais porté à 46 %.

Concernant l’enseignement supérieur, le Premier ministre a rappelé que le nombre d’universités opérationnelles est passé de 3 en 2011 à 9 en 2016, tandis que le budget alloué aux bourses d’études a presque doublé entre 2017 et 2024, passant de 19,4 à 36,7 milliards de FCFA, au bénéfice de plus de 84 000 étudiants.
Dans le domaine de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, plusieurs projets structurants ont été lancés. Il s’agit notamment de la valorisation du corps enseignant, à travers des formations continues nationales et internationales, qui ont permis de restaurer la fierté du métier et d’illustrer l’excellence ivoirienne aux concours du CAMES ainsi que sur la scène mondiale.
M. Mambé a également adressé ses encouragements aux institutions de référence telles que l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB), l’École supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) et l’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA), aujourd’hui érigées en centres d’excellence reconnus au-delà des frontières ivoiriennes.
Il a, en outre, invité les acteurs du système à proposer des solutions structurantes, telles que la contractualisation fondée sur la performance, l’optimisation des ressources, les partenariats public-privé, la diversification des financements et la digitalisation de la gestion.

La ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a, au nom de ses collègues du secteur éducation-formation, indiqué que la revue conjointe permettra d’identifier les obstacles au financement, de proposer des solutions innovantes et de préparer l’après-2025 avec un accent particulier sur l’orientation et l’insertion professionnelles.
Cette 7ᵉ édition de la revue conjointe s’articule autour de trois axes. Il s’agit, d’abord, de la présentation du rapport de performance annuel du secteur, élaboré par les directions de planification et enrichi par les observations des organisations de la société civile. Ensuite, un panel de haut niveau réunira les ministres des trois départements pour faire le point des actions en cours et présenter les perspectives en matière de réforme éducative.
Les conclusions de cette revue, qui s’achève aujourd’hui, permettront d’orienter les politiques publiques éducatives pour la période post-2025.
Pacôme N’Goran




























