
Gouvernance de la biodiversité: Abidjan abrite la formation des experts de neuf pays
Lemandatexpress – Le directeur de cabinet adjoint du ministre des Eaux et Forêts, Antoine Koffi Djaa, a procédé lundi 23 juin 2025, à l’ouverture officielle des travaux de deux sessions de formation régionales.
Il s’agit de la formation des formateurs de neuf pays membres de l’Autorité du bassin du Niger (ABN), de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), ainsi que des représentants d’institutions universitaires et de recherche, portant sur la biodiversité et la gestion conjointe des eaux souterraines et de surface.
Ces assises, qui se tiennent à Abidjan, sont placés sous le sceau du renforcement des capacités en matière de gestion conjointe des eaux souterraines et de surface, et de mise en œuvre du Protocole de Nagoya.
La première session, consacrée à la gestion conjointe des eaux souterraines et de surface, se tient du 23 au 27 juin, tandis que la seconde, prévue du 30 juin au 04 juillet, porte sur la mise en œuvre du protocole de Nagoya, un instrument clé de la Convention sur la biodiversité.
Le directeur de cabinet adjoint a estimé que la gouvernance des eaux du bassin du Niger et du système aquifère Iullemeden-Taoudeni/Tanezrouft (NB-ITTAS) est une réelle opportunité pour l’ABN, en termes d’acquisition de savoirs pour une meilleure compréhension des enjeux liés à la biodiversité et à la gestion intégrée des ressources en eau.
M.Djaa a mis en exergue l’approche scientifique et inclusive du projet NB-ITTAS, en particulier sa composante 4, qui favorise l’analyse des zones prioritaires, la mobilisation de soutiens humains et matériels, ainsi que le renforcement des capacités des institutions universitaires.
Au nom du ministre des Eaux et Forêts, il a invité les participants à conjuguer leurs expériences et expertises afin d’enrichir les modules de formation, contribuant ainsi à doter les acteurs régionaux des outils nécessaires pour assurer une gestion durable, intégrée et efficace des ressources naturelles du bassin du Niger réaffirmant l’engagement du ministère des Eaux et Forêts pour le développement inclusif dans la région.
Il a salué les appuis techniques et financiers du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), du programme des Nations unies pour l’environnement, du programme des Nations Unies pour le développement, de l’ABN, ainsi que de toutes les agences de mise en œuvre, dans le but d’améliorer la gouvernance de l’eau dans le bassin du Niger en général et dans la zone du projet NB-ITTAS en particulier.
Ces soutiens permettent, selon lui, de faire avancer la gouvernance environnementale dans l’espace NB-ITTAS (Iullemeden-Taoudéni/Tanezrouft) et de renforcer la résilience des communautés et des écosystèmes.
Les participants viennent de neuf pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad.
Pacôme N’Goran