Stratégie nationale de la sécurité routière / Amadou Koné : « La mise en œuvre a fait ressortir des résultats encourageants»
C’est le 7 septembre 2021 que la Stratégie Nationale de Sécurité Routière 2021-2025 a été adoptée, suivie, le 10 août de son lancement officiel par le Premier ministre, Patrick Achi. Un an après et à l’initiative du ministère des Transports, un atelier de présentation et de validation des réformes relatives au système d’immatriculation des véhicules et du permis de conduire a démarré le mercredi 7 septembre pour 2 jours..
L’objectif visé par ledit atelier est de prendre en compte, toutes les préoccupations des parties concernées par les réformes relatives au système d’immatriculation des véhicules et du permis de conduire, afin de faciliter leur mise en application. De façon spécifique, la rencontre vise à, l’appropriation par les acteurs concernés, de la réforme sur le système d’immatriculation initiale des véhicules ; la validation par les acteurs concernés des projets de textes réglementaires relatif au système d’immatriculation initiales des véhicules ; l’adoption du dispositif de frappe à froid des véhicules ; l’approbation par les parties concernée de la réforme du permis de conduire.
A l’ouverture, le ministre des Transports, Amadou Koné a expliqué que, c’était pour, « continuer la réflexion et la concertation sur notre système de transport ». Il reconnaît que les objectifs que vise l’atelier seront « difficilement atteints, si les concertations ne sont pas suffisamment larges pour prendre en compte, des préoccupations et contraintes ». La forte participation des acteurs du secteur ainsi que représentants de plusieurs autres structures a donc été saluée par le ministre des Transports.
Il a surtout mentionné que le bilan de la première année de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de la sécurité routière a « fait ressortir des résultats encourageants, en thème de réduction du nombre d’accidents » mais aussi, « d’importantes défaillances du système d’immatriculation des véhicules ». Il a en effet fait cas de l’utilisation frauduleuse des immatriculations, de difficultés d’obtention de nouvelles plaques d’immatriculation, Alors que la vidéo-verbalisation a été adoptée comme, « moyen de renforcement du dispositif de contrôle et de répression de la circulation, le déficit d’informations fiables sur les numéros d’immatriculation, compromet l’atteinte des objectifs visés par sa mise en œuvre ». Occasion pour Amadou Koné d’annoncer un projet de nouveau système d’immatriculation des véhicules qui prendra en compte, la dématérialisation du processus d’immatriculation, la fabrication, la distribution et la pose des plaques.
Au passage, il a révélé que d’ici la fin de l’année, un projet pilote concernant la dématérialisation du système d’immatriculation allait être lancé. Ainsi, dans le cadre de la sécurité routière, « 7 textes « vont être examinés au cours de l’atelier. A propos des plaques d’immatriculation, le ministre a précisé qu’il ne s’agit de les remplacer, toutes. « Tous ceux qui ont les plaques authentiques, protégées par l’administration, continueront donc de circuler ; parce que, ces plaques existent dans nos bases de données », a-t-il rassuré, à cet effet.
Il a aussi fait cas de certains autres sujets dont la mutation qui est « obligatoire ». Il a aussi et surtout exhorté les participants à la rencontre à faire, si possible, des suggestions au cours des échanges, autour des différents textes pour améliorer ce qui sera proposé. C’est le Directeur général (DG) de l’Autorité de la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan (AMUGA), Romain Kouakou Kouakou, président du comité d’organisation de l’atelier qui a entamé la série des allocutions. « C’est dans la continuité » de toutes les actions engagées que s’inscrit le présent atelier, a souligné le DG de l’Amuga.
Mathias Kouamé