Souveraineté alimentaire/ Attaher Maiga (FAO) : « Avec le potentiel agricole de la CI, le secteur privé peut jouer un rôle prépondérant »
La place du secteur privé dans l’atteinte de la souveraineté alimentaire, en ces périodes d’incertitudes est plus qu’indéniable. C’est ce qu’a rappelé Attaher Maiga, Représentant Résident de la FAO en Côte d’Ivoire, à la clôture du SARA 2023.
Le fonctionnaire international a d’abord fait un tour d’horizon de l’état de coopération entre la Côte d’Ivoire et l’institution qu’il représente. Cela se résume, depuis de nombreuses années,par un soutien aux efforts du gouvernement à travers un appui technique, des projets, des formations, des partages d’expériences, de bonne pratiques qui demeurent d’actualité. Toutefois, pour la FAO estime quesecteur privé a son mot à dire dans la politique pour la souveraineté alimentaire. « Il y a beaucoup d’entreprises privées qui sont là, qui sont attirées par tout le potentiel que la Côte d’Ivoire a, pour le développement de l’agriculture », a déclaré Attaher Maiga. Il a ajouté que leur contribution va permet d’apporter « une contribution importante au développement de l’économie » ivoirienne. Il n’y a pas que l’apport du secteur privé, dans l’atteinte de la souveraineté et de la sécurité alimenté. Dans ce sens, le représentant résident pour la Côte d’Ivoire de la FAO a passé, plusieurs autres « grands messages ». En effet, en plus de ce qu’il a avancé tantôt, au sujet du rôle du secteur privé, il a aussi faire savoir que, « il est très important que les partenariats se consolident ». Parce que, toujours selon lui, les objectifs de souveraineté alimentaire, de sécurité alimentaire ne peuvent être atteints que, si, on a des partenariats avec les différents acteurs. « Ce Salon est national mais aussi, international. Il y a beaucoup de délégations étrangères qui ont été invitées. Il y a beaucoup de pays, pas seulement africains. Tout cela, c’est pour exprimer l’importance du partenariat », a expliquéAttaher Maiga. Il a également fait cas de l’innovation dont la contribution aiderait à aller à la cadence qu’on souhaite. La jeunesse a été le dernier point essentiel abordé le chef de la structure onusienne dédiée à l’alimentation et à l’agriculture. « Ce Salon a montré que le potentiel de l’agriculture ivoirienne est là. ; et que ce potentiel, c’est avec les jeunes que ça peut être exploité, au maximum, dans un environnement où on veut créer de l’emploi pour les jeunes. Il n’a pas omis de féliciter et de remercier les autorités ivoiriennes pour « la bonne organisation du Salon avec une participation qui a vraiment dépassé toutes les espérances, avec une diversité des thématiques, des exposants » venus d’ici et d’ailleurs ; sans oublier le fort taux de visite. Pendant 10 jours, du 29 septembre au 8 octobre, plus de 400.000 visiteurs ont été enregistrés. Plus de 500 stands d’exposition ont été répartis sur une superficie totale d’exposition de 16 ha. Pour cette année 2023, 403 milliards FCFA (environ 650 millions USD) d’intentions d’investissements ont été enregistrés à cette édition contre 238 milliards FCFA en 2019, soit une hausse 69,3%
Mathias Kouamé